c'est le récit d'la forêt uesh.

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« Elle était pliée en deux, de douleur. C’était fulgurant, lancinant. Atroce, et même pire que cela. Elle hurlait son nom en pleurant. Sarah. Sa soeur, sa meilleure amie, toute sa vie. Elle était morte et son corps froid sous ses doigts lui rappelait l’inéluctable : elle n’existait déjà plus. Sa présence dans cette pièce si familière à toutes les deux s’amenuisait. Et elle continuait, elle hurlait, elle grognait, ce n’étaient plus des mots mais des cris incompréhensibles qui sortaient de sa bouche. Elle jurait contre ce dieu chronophage qui avait dévoré les derniers instants qu’elle aurait pu partager avec sa chaire, avec son sang. »

JOURNAL 'DUBLIN' :
Ci-dessus un extrait du livre de Charlotte Ahern. Je vous ai sélectionné le seul passage un tant soi peu intéressant. C’est dire à quel point j’ai trouvé le reste du roman ennuyeux et sans intérêt. Aucune réelle histoire, aucune intrigue, un simple travail de deuil qui dure pas moins de 300 pages. Aux dépressifs je dis de fuir ce livre autant que possible. Je tiens toutefois à dire que le style est intéressant et qu’on regrettera que l’auteur n’ait pas été plus inspirée.

Charlie ferma rageusement le journal et le jeta de toutes ses forces sur le sol, autrement dit pas très fort. Elle leva les yeux vers son frère, implorant son aide. « Quel con. » Elle aurait voulu qu’il insulte le critique littéraire, qu’il lui dise qu’il n’était qu’un idiot, que son roman méritait le prix Nobel de littérature et que toutes ces personnes qui avaient boudé son roman n’étaient que des inconscients. Mais non. A son grand désespoir, il se fit comme à chaque fois l’avocat du diable et prit le parti du journaliste. « Il n’a pas tout à fait tord Charlie. Franchement, si ton livre était devenu un best seller alors qu’il n’est question que de deuil, t’aurais fait un putain du hold up, limite ça aurait été du vol. » Charlie n’en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Elle se baissa pour ramasser le journal et le lança sur son frère. « Putain toi y’a pas à dire, t’es toujours au point pour me remonter le moral. Si tu pouvais être moins franc, ce serait pas plus mal. Pardon je t’ai coupé la parole, tu comptais peut-être me dire de m’estimer déjà heureuse d’avoir été publiée avec une daube pareille non ? » Il leva les yeux au ciel, comme désespéré. Sa soeur aimait jouer de sa susceptibilité et se poser en victime constamment. Il était persuadé qu’elle avait parfaitement compris ce qu’il avait voulu dire, mais qu’elle faisait exprès de mal l'interpréter, parce que les compliments qu’il lui faisait à chaque fois pour se rattraper lui faisaient trop plaisir. « Charlie tu sais bien que je suis ton premier fan. Nombreux sont les écrivains qui ne sont jamais publiés. T’as dix-neuf piges, t’es publiée, et le critique littéraire du plus grand journal irlandais te fait carrément un super compliment sur ton style d’écriture. Sale gosse ! » Elle se mit sur la pointe des pieds et baisa la joue chaude de son frère.

c'est le récit d'la forêt uesh.

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Et dire que cette nuit là je n’y avais été pour rien. Pour une fois, je ne l’avais pas suivi. J’avais mené mon enquête sur Rory Rourke, avec plus ou moins de réussite. A vrai dire je ne sais pas ce qui m’avait précisément poussé à me renseigner sur lui en particulier, peut-être un sixième sens. Après ce que j’ai vu cette nuit là, je suis sûre que ce n’est pas le fruit du hasard. De prime abord, rien ne m’avait trop choqué chez lui, d’autant que je n’avais pas obtenu moult informations non plus.
Puis cette nuit est arrivée. Moi qui d’ordinaire passe mes nuits comme toute personne normale, à dormir profondément, je m’étais décidée à sortir. Une histoire pourtant stupide, mon volet était cassé et la lune qui semblait pleine n’illuminait que trop ma chambre et m’empêchait de dormir. J’étais sortie, attirée par les courbes pleines de la lune, pour la dessiner. C’était une ambiance qui m’inspirait pour mon futur roman. Je souhaitais la dessiner puis écrire un peu, à la lueur qu’elle m’offrirait.
Loin d’être effrayante, je trouvais cette nuit apaisante. Je me trompais.

J’ai marché quelques minutes à peine, pas bien longtemps j’en suis certaine. Je cherchais un endroit dégagé pour admirer la lune, profiter de sa clarté. Je savais précisément où je me rendais, dans un petit trou de verdure dans la forêt de Cahir. Mais quelqu’un y était déjà. Rory s’y tenait, j’eu juste le temps de le voir avant de reculer aussi vite que possible et de me cacher derrière un arbre, je ne sais pas vraiment pourquoi à bien y réfléchir. Ce fut un réflexe, un réflexe salvateur. Lorsque ma respiration saccadée revint à la normal, je laissais ma tête dépasser du côté du tronc d’arbre. Ce n’était plus Rory. Je fus prise d’un vent de panique et me mis à courir aussi vite que possible vers chez moi. Rory était devenu une créature ! Un loup-garou, j’étais certaine de ce que j’avais vu. Tout allait très vite dans ma tête et la pleine lune n’était qu’un indice de trop pour confirmer mes soupçons. Je me rendis compte que je pleurais lorsque je sentis un goût salé sur mes lèvres. Ce que je venais de voir, ce n’était pas un homme. Ce n’était pas un loup non plus à vrai dire. C’était un mélange des deux, effrayant.

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Charlie marchait dans la rue, un sac en vieux cuir entre ses mains. Cela faisait plus de quatre mois qu’elle avait vu Rory se transformer en loup-garou, elle n’en démordait pas. Sa fascination pour le jeune homme n’avait fait que de s’accroître. Il est vrai que dans un premier temps, il l’avait effrayé et qu’elle aurait changé de trottoir si elle l’avait croisé dans la rue la première semaine suivant sa découverte. Mais maintenant c’était plutôt à lui de changer de trottoir, elle se demandait même s’il n’allait pas porter tôt ou tard plainte pour harcèlement. Elle avait trouvé en Rory un sujet de roman phénoménal, probablement la chance de sa vie, et elle tenait à la saisir. Son visage s’illumina lorsqu’elle l'aperçu au coin de la rue. Sans hésiter elle pressa le pas et se posta devant lui. « Pourquoi tu n’avoues pas la vérité ? Je t’ai vu. » Il la regarda, l’air presque amusé de la situation, et leva les yeux au ciel. « Et toi pourquoi tu ne me lâches pas ? » Elle lui répondit, relativement bas pour que personne ne risque de l’entendre : « Si tu m’avais un jour vu me changer en kangourou rose, tu ne m’aurais pas harcelé de questions ? » Il émit un rire moqueur qui la mit mal à l’aise. « Arrête, tu as du faire un cauchemar cette nuit là, c’est tout. » Puis, sans lui laisser le temps de répondre, il enchaîna. « Tu m’excuseras, j’ai des choses à faire, il faut que j’y aille. » Elle le vit partir, trop rapidement pour elle, si bien qu’elle resta figée sur place. « Et mon carnet ... » Elle avait oublié de le lui reprendre. Un grand sourire traversa le visage de Charlie. Sans le savoir, Rory venait de lui fournir une excuse pour le harceler une nouvelle fois. A bien y réflechir, elle aimait bien Rory. Il n’était pas le plus moche du village, autant dire les choses franchement. Mais ce qu’elle aimait et ce qui l’inspirait par dessus tout chez lui, c’étaient ces petites choses qui d’ordinaires la mettent hors d’elle : sa façon de fumer, ses airs condescendants, la manière qu’il a de se moquer d’elle. Rory Rourke n’avait pas fini d’entendre parler d’elle.

bienvenue

burnt by night c'est d'la bombe.

Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est très bien. J'ai beaucoup aimé ton style d'écriture, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire du personnage J'en profite aussi pour te souhaiter la bienvenue sur BBN (parce que en gueux que je suis, j'ai oublié de le faire ). Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici et ton personnage ici pour nous aider Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail et n'oublie surtout pas d'aller te faire recenser. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous