c'est le récit d'la forêt uesh.

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

La jeune fille se redressa, ses mains s'enfonçant dans le matelas. Ses longs cheveux blonds caressaient agréablement son épiderme. Sa peau pâle détonnait dans l'obscurité de la pièce. Et ses yeux. Ses yeux bleus abritaient le reflet d'une lune étriquée. Elle survola la pièce du regard, lâchant un soupir de fatigue. L'épuisement envahi son corps maigre tandis qu'un frisson parcourait sa peau. « Je devrais y aller... » Cela n'avait été qu'un murmure, comme un songe, mais la gamine l'avait entendu. Une gamine, oui. Du haut de ses dix-huit ans, elle restait à contrecoeur une simple enfant. Insouciante et désobéissante, ne perdant pas une occasion de s'évader d'un monde exigu.
L’homme à côté d’elle se releva et frôla son épaule dénudée de ses lèvres, la couvrant de son souffle chaud. Il se vêtit rapidement et, alors qu’il allait passer la porte, se retourna. « Tu sais… Oh, et puis laisse tomber, ça nous arrange tous les deux au final. » Il passa la porte et la gamine suivit son cheminement jusqu’à la porte d’entrée. Dans sa tête, se détachait clairement le craquement du bois sous le poids du jeune homme, son souffle et les battements encore irréguliers de son cœur. La porte se referma en un bruit sourd et elle se laissa retomber lourdement sur le sommier. Elle savait très bien ce qu’il avait voulu lui dire, mais elle savait aussi qu’elle n’aurait pas pu lui accorder ce qu’il souhaitait. Pas qu’elle soit dégoutée de l’amour ou quelque autre cliché invraisemblable pour une fille de son âge, mais elle n’aimait tout simplement pas se fixer, se poser ou tout autre synonyme. Elle était du genre aventureux, avide de nouvelles sensations. Toujours les mêmes mains sur son corps, ça finissait inévitablement par la lasser. Et elle abandonnait ses flirts sans un regard en arrière.

Elle fixa quelques secondes le plafond, comme si elle pouvait en sentir le relief rien qu’en le caressant du regard. Puis elle se leva, alluma la lumière par automatisme et entreprit de couvrir son corps nu. Ses parents arrivaient. Elle entendait le crissement du gravier sous les pneus de la voiture familiale. Nouant ses cheveux en un chignon décousu, elle se laissa à nouveau tomber sur son lit. Le dos plaqué contre le mur, elle écoutait attentivement la discussion de ses parents.
Son père, un notaire reconnu dans le milieu, accrochait son manteau dans l'entrée tout en laissant sa voix grave s'élever dans la bâtisse. Flann aimait son père, il était son héros. Omega de son état, il assumait pleinement son statut de lycanthrope et -tout en se tenant éloigné des dangers liés aux meutes- il s'astreignait à tout savoir sur le monde des loups-garous. Ne représentant pas un danger par sa condition d'Omega, il entretenait des rapports pacifistes avec les Alphas des meutes environnantes. Et cela lui convenait à merveille. Quant à la mère de Flann, bien que dépassée par la sphère lycanthrope, elle faisait preuve d'un courage sans borne pour garder son foyer en sécurité. Une véritable louve quand elle s'y mettait. Cette pensée arracha un sourire à Flann qui ne perdait pas un mot de la conversation.
La discussion tournait autour de la ville de Cahir. Flann connaissait son existence et sa légende, comme toute lycanthrope de son état, mais ne s’était jamais penché outre-mesure sur le sujet. D’après les propos de son père, elle était assaillie de chasseurs depuis peu. Au ton de celui-ci, la jeune fille n’eut aucun mal à deviner l’énervement qui l’envahissait. Homme de savoir, comme il aimait le souligner régulièrement, il tenait en estime toutes les légendes se rapportant à son espèce. Et savoir que des chasseurs se battait pour contrôler sa terre d’origine paraissait l’affecter plus que raison. « Nous allons rejoindre la meute de Galtee. » Sa voix était sans appel, il ne tolérerait aucune contestation.

Flann soupira et fini glisser ses jambes sous la couverture. Elle savait déjà qu’après les fêtes de Noël, elle serait une nouvelle habitante de Cahir. Et que, à l’image de son père, elle devrait se joindre à la meute. Ses doigts pressèrent l’interrupteur et elle ferma ses yeux.
Flann O’byrne. Gamine comme tant d’autres. A la recherche d'elle-même, elle appareille pour un ciel lointain.

bienvenue

burnt by night c'est d'la bombe.

Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est très bieeeeen, j'ai hâte de voir ton perosnnage en jeu et vive la meute de galtee, comme dirait julian. Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici et ton personnage ici pour nous aider Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail et n'oublie surtout pas d'aller te faire recenser. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous