c'est l'histoire d'un mec.

Take a walk on the bright side of the moon

La vie de Simeon n’a rien de bien particulier, si ce n’est le personnage qu’il représente en lui-même. Car pour beaucoup dans cette ville, les gens introvertis passent pour de futurs serial killers et éloignent la moindre fille – même celles qui disent aimer les « bad boys » - à moins de 200 mètres sur n’importe quel trottoir. Préjugé latent de citadins que semblent avoir fait sien toute la communauté, comme pour se dire « On vit dans la forêt ? Et alors ? On pense comme n’importe quel badaud décérébré new yorkais. C’est eux, les bizarres, qui tuent des chèvres pour leur plaisir sadique ». Remplacez « eux » par « Simeon ». Ce n’est pas parce que on trouve une certaine logique dans la mécanique Newtonienne que miraculeusement on se trouve affilé à la liste des persona non grata desquels on se fait un point d’honneur de se distinguer si l’on veut un minimum de crédit auprès de cette population de plouc. Leur platitude en est pathologique…
Evidemment, nous ne sommes pas dans une série américaine faussement trans-culturelle, débile et débilisante, dépeignant une hiérarchie sociale plus que caricaturale. Simeon est parfois trop dur avec lui-même, acceptant même sans broncher certaines moqueries. Le pauvre, il faut bien qu’il tente de trouver sa place dans un endroit qui semble ne pas vouloir de lui. Et en 17 ans, il a bien fait son trou. Il a une petite bande d’ami de toujours, assez hétéroclite. Ils sont d’ailleurs une des choses qu’il chérit le plus au monde. Ils sont tout ce qu’il ne sera jamais et s’y est résigné. Sans eux, l’essentiel de son temps libre ressemblerait à la vie d’un vieux. Jamais il n’aurait vagabondé la nuit en pleine forêt à la recherches d’hypothétiques phénomènes mystérieux voir surnaturels si cela ne s’était pas transformé en épreuves à passer de concert, en néo-club des cinq, poussé par les plus courageux de l’équipe. Jamais il ne se serait mis à la course si on ne l’avait pas convaincu que la fille qui l’obsédait au collège aimait les athlètes. Evidemment, le lycée arrivant, chacun continue de grandir dans son coin plutôt qu’ensemble. C’est surtout le soir venu qu’ils se retrouvent, loin des contraintes de toutes sortes.
Si seulement il pouvait avoir le même recul que moi sur sa vie et ses propres agissements, il vivrait bien mieux. Il deviendrait une bonne petite boulle nerveuse plein de cynisme horripilant. Ah… Hum ? Qui je suis ? Si je pouvais me définir, je suis un peu une sorte de concept métaphasique matérialisé pour le temps de ce petit « focus » sur le petit Simeon. Je suis à la fois un ami imaginaire, votre grand-mère décédée, Dieu, et le destinataire de vos questions rhétoriques. C’est à moi que l’on parle quand l’on se parle à soi-même. Lui dirait que sa vie est bien comme elle est, qu’il est « heureux » comme ça. Que peut être se contentait-il de peu si il avait une seule autocritique à se faire, et que c’était plutôt un instinct louable. C’est le résultat d’une éducation laïque bienpensante. Ces parents sont de vrais humanistes, un peu hippies, un peu bouddhistes. Pourtant la vie n’a pas vraiment gâté la famille Gogarty. Ouvriers tous les deux, ils ont toujours travaillé dur sans jamais autre plainte que la célébration des quelques avantages sociaux concédé par le gouvernement à leur égard. Ils ont eu assez tard Simeon, qu’ils ont appelé du nom de son arrière-grand-père, mort lors de la 2nd guerre mondiale. Cela fait relativement peu de temps que les Gogarty se sont installé à Cahir. Une 20e d’année, tout au plus, où ils pensaient couler des jours heureux. Et ce fut d’ailleurs le cas, jusqu’à encore récemment. Ce sont des gens relativement âgés, et bien que les récentes disparitions ne les inquiètes en rien, ils freinent de plus en plus les pulsions noctambules du jeune homme.
Il me fatigue déjà. Tant de molleur dans un seul être, ça devrait être proscrit de tout génome humain. En résumé, c’est un garçon très mignon, bien que s’il ne vous connaisse pas, vous passerez plus de temps à regarder votre montre qu’à ouvrir votre bouche, et qu’au premier abord, il passe souvent pour un original qui croit au surnaturel et donne assez peu l’envie de le revoir. Mais pour ceux qui se s’en donné un peu la peine, se passer de lui leur semble difficile. Allez savoir pourquoi…

bienvenue

burnt by night c'est d'la bombe.

Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est bien écrite. Cependant, ce personnage se révèle un peu spécial, j'en aurai presque peur xD Hâte de voir comment il se comportera en RP **. Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici pour nous aider Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous