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Sujet: cause your soul is on fire - julian&declan Mer 26 Juin - 16:33
cause your soul is on fire
Je les sentais. Chacun d'eux. L'énergie qu'ils me conféraient glissait dans tout mon corps, à travers mes veines, mes cellules, mon esprit. Sans eux, je ne serais pas ainsi, je ne pourrais accomplir ce que je parviens à faire, je serais moins fort. Ils sont ma force tout autant qu'ils pourraient être ma perte. Mes betas. Je n'estime pas les posséder. Ils sont sous ma coupelle, sans moi ils seraient autrement. Peut-être certain auraient rejoins Alastar et ses pacifistes de louveteaux. Mais au jour d'aujourd'hui, je savais sur qui je pouvais compter, qui avait les mêmes idées que moi. Qui serait prêt à entrer dans un QG de chasseur juste pour avoir une chance d'en tuer le maximum. Quitte à y perdre sa vie. C'est la traque, la chasse, qui m'animait chaque jour de ce feu un peu plus brûlant au fond de mon âme. Et c'est un tout autre feu qui brûlait en moi au moment où je chassais Zéphir du canapé. Zéphir, ou le chien le plus inutile et débile du monde. Je l'avais trouvé aux détour d'un sentir lors d'une nuit approchant la pleine lune et depuis il ne m'avait plus quitté. Mais il était con, affreusement bête. Et sacrement benné, doublé d'un pas doué. Mais je ne pouvais me résoudre à m'en débarrasser. Nous étions tout deux deux personnes jetés aux ordures. Ma mère, ses maîtres. Alors je le gardais, comme j'aurais aimé qu'on me garde.
Je me levais du divan, montant les escaliers de la maison pour me retrouver dans la salle de bain. Faisant couler l'eau de la douche je sentis toute les fines goûtes glisser et détendre les muscles de mon dos. Ne rien faire me stressait, m'engourdissait le corps. Et aujourd'hui, j'avais plus que rien fait. Je m'étais autorisé deux jours de repos après le fiasco de la cérémonie. Mais des demain, je reprendrais mes activités, j’appellerais la meute pour parler de ce que nous allions faire. Il fallait frapper, n'importe où, mais faire bouger la fourmilière. Qu'ils sachent que leur crime à la rivière, leur non-respect des morts ne resterait pas impunie. Beaucoup ont péris ce soir-là, beaucoup trop. Personne d'autre n'aurait dû y laisser la vie. D'un geste rageur j'ôtais l'eau de mon visage avant de sortir du bac à douche pour me sécher et enfilais des sous-vêtements, un jean foncé et un t-shirt lâche de couleur grise. Je descendais au rez-de-chaussé, enfilé une paire de chaussure, ma veste en cuir et sortie. Ce soir, je sors.
Je gare ma moto sur le trottoir devant le w. h. irwin. Un bon pub où travaille Julian, un de mes beta. Surement l'un des plus prometteur de par sa haine de la race humaine en générale. Julian était également le loup avec lequel j'étais le plus proche, après Flann. Il y avait cette petite chose lorsqu'il croisait mon chemin, lorsque mes yeux se posaient sur lui. Quelque chose d'électrique, une tension, quelque chose qui me donnait envie de le marquer, de l'avoir proche de moi, toujours plus proche. Et cette sensation ne s'était pas atténué depuis ce fameux soir où nous avons déparés, où ma bouche est venue trouver la sienne. Je n'aurais pas dû, lui non plus. Un Alpha ne devrait pas être aussi proche d'un de ses betas. Mais je ne pouvais remédier à ce brasier qui m'irradiait à chaque fois que Julian se trouvait proche de moi.
J'entrais nonchalamment dans le pub et vint m'asseoir au comptoir. Je le sentais, il était là, tout proche. Allez Julian, montres toi.
(c) sweet.lips
Julian A. Cleary
I'M A WEREWOLF
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Sujet: Re: cause your soul is on fire - julian&declan Lun 8 Juil - 18:51
Rohan était parti depuis quelques temps. A tes yeux, il n’était qu’un vagabond paumé, puni par la sorcellerie d’être devenu un loup-garou. Pourtant, tu avais tout fait pour qu’il n’ait point honte de sa condition et qu’il en soit même fier. Cependant, il n’y avait eu rien à faire. Un jour, il n’était plus là, il avait déposé son tablier et était parti ailleurs. Soit. Ce n’était plus ton problème. Cependant, tu ne pouvais t’empêcher d’y penser. C’était comme si tu avais échoué. Comme si tu avais fait quelque chose de déplaisait aux yeux de ton Alpha. Car Rohan, parfait Omega, aurait pu devenir une pièce maitresse de la meute de Galtee. Rien de tout ça n’arriverait.
Nettoyant quelques verres, tu commençais à sentir une présence s’approcher. Pas n’importe quelle présence, la présence. Celle avec un « la ». Tu savais qui se cachait derrière elle. Tu étais son béta, il était l’Alpha de la meute. Un Alpha respecté, un compagnon, un maître. Tu ferais tout pour lui. Absolument tout. Pourtant, tu es contre l’autorité, tu n’acceptes pas qu’on te donne des autres. Et lui, il est le seul à t’en donner. Declan O’Griffin. Grâce à la force des bétas réunis, il faisait un Alpha à la perfection. Bien meilleur que le précédent qui avait péri dans des circonstances dont seuls quelques loups demeuraient au courant. Declan, très cher Declan. Tu pouvais nier ou mentir à toi-même ; quelque chose se passait entre vous deux. Tu n’étais pas insensible à son charme, sa force, sa puissance et son ambition. Et un soir, lui-même t’avait accordé quelque chose que tu souhaitais de lui. Une multitude de baisers avaient eu lieu entre vos lèvres, dans la forêt. Tu voulais plus. Tu rêvais de lui, tu fantasmais de lui. Il fallait que quelque chose se passe afin d’assouvir ta frustration.
La présence arrêta sa moto et vint dans le bar. Tu pouvais le faire attendre ? Sûrement pas, malgré ta force. Finissant de nettoyer le dernier verre, tu le déposas au bord de l’évier avant de venir enfin dans la salle du bar et de le voir, lui, dans toute sa splendeur. D’un sourire taquin, tu arrivas alors vers lui, derrière le comptoir. « A mon grand plaisir, te voilà, Declan. » Tu parlais bien, tu parlais d’ailleurs honnêtement. D’un naturel menteur et manipulateur, tu ne pouvais exercer tes deux atouts avec lui. Complètement impossible. Fixant ses lèvres, tu n‘arrêtais pas de repenser à vos baisers d’une nuit. Tu donnerais tout ce que tu avais pour revivre cet instant si magnifique à tes yeux. « Je te sers quelque chose ? C’est moi qui offre ! » Le bar était désert à cette heure-ci de la journée et le patron avait pris son jour. Donc, autant en profiter, non ? Mais quelque chose te tracassait. Si ton Alpha était venu te voir, c’était forcément pour une raison. Et une bonne. Généralement, c’étaient les bétas qui se déplaçaient afin de voir l’Alpha, jamais l’inverse. Hormis pour quelques occasions. « Tu as besoin de quelque chose ? De moi ? »
Declan M. O'Griffin
I'M A WEREWOLF
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Sujet: Re: cause your soul is on fire - julian&declan Lun 8 Juil - 21:47
cause your soul is on fire
La situation d'alpha n'avait jamais été facile. Elle apportait ses avantages, certes. Mais également beaucoup de responsabilités, de conditions. Ce n'était pas toujours facile, mais je ne donnerais ma place à personne. Jamais. J'étais l'Alpha. J'avais besoin de ce genre de pouvoir, d'emprise sur un groupe, pour me sentir entier. Sans mes bétas, je n'étais plus moi-même. Un Alpha sans meute n'est qu'une ombre, un moins que rien, l'égal d'un oméga. Les oméga...je ne comprenais pas leur façon de penser. Comment diable pouvait-on choisir de ne pas intégrer une meute ? Surtout qu'ici, il y avait le choix et, le plus important, il y avait les Galtee. La sécurité, la promesse d'un avenir plus libre où les chasseurs se tairont et nous laisseront vivre en paix en ayant payé pour tout leurs crimes. Voilà ce que j'envisageais. Je voulais pouvoir mener ma meute à cet idéal. Parfois, en pleine nuit, j'ai peur. Je me réveille, je regarde autour de moi et je sens ces sueurs froides qui s'éveille à chaque fois que je crains que ca ne soit pas si simple. La mort de mes bétas hante mes rêves, mes nuits. Je ne supporterais d'en perdre aucun. Pas un. La lutte ne sera pas facile, je le sais, je le sens. C'est une chasse que l'on prépare, une bataille est sur le seuil de la forêt. Et il n'appartient qu'aux chasseurs de la déclarer. Mais avant cela...je devais protéger mes arrières et ceux de la meute. Je devais rallier le clan d'Alastar à notre cause. Et pour cela j'avais le plan parfait. Mais je n'en informerais pas le clan, ça doit rester secret. Entre moi et ma conscience. Sinon, les choses risquent de déraper.
Je vis Julian apparaître et mon regard se posa sur lui rapidement pour ne plus le quitter. Mon visage n'affichait aucune expression, il était neutre, sombre, comme à son habitude. Sourire n'était pas ce que je faisais de mieux et ils le savaient, tous. J'haussais un sourcil a l'entente de ses premiers mots et contre toute attente, il m'avait manqué. En effet, je ne l'avais plus revu depuis l'attaque à l'enterrement. Cela n'était pas énorme, mais c'était assez. Ma meute me manquait, j'avais besoin de leur présence. Je ne leur montrais pas souvent mon affection, il n'y avait pas de place pour ça. S'ils voulaient des papouilles et des câlins, c'était chez Alastar qu'il fallait se rendre, pas chez moi. J’entraînais mes betas, je leur parlais, nous réfléchissions à nos actions futurs. Il ne devait rien y avoir d'autre, j'étais leur alpha, mais pas leur père, leur frère ou que sais-je d'autre. Pas même un ami pour certain, simplement l'alpha. Ils étaient tous miens, quoi qu'ils puissent en penser. "sers-moi quelque chose de fort veux-tu ?" dis-je d'un ton ferme mais sympathique. J'attendis mon verre avant de le prendre en main et d'en voire une gorgée. J'écoutais la question de Julian avant de reposer mon verre en soupirant "on ne peut rien te cacher Julian, c'est navrant." ironie quand tu nous tiens !
Je reposais donc mon verre. Jetant un coup d'oeil discret aux alentours, je vérifiais que l'établissement était véritablement vide en finissant par raser le bâtiment de mon ouïe à la recherche d'un troisième battement de coeur qui trahirait la présence d'un intrus. Mais non. Il n'y avait que moi et Julian. Je raclais donc ma gorge et plongeais mon regard dans celui de l'homme en face de moi. "quelque chose va se déclencher. Je le sens. Je veux qu'on soit prêt, je veux éviter de voir ma meute se faire décimer comme des mouches par des cafards." je m’arrêtais, cherchais comment formuler la suite. Je m'humectais les lèvres avant de poursuivre "faut marquer un coup. Faut qu'on touche les chasseurs, même un seul, un inutile, un infirme, un vieux, un jeune, une femme, un homme. Peut importe. Mais faut qu'on fasse quelque chose." je me levais alors et fit le tour du bar pour faire face à Julian. Je posais ma main sur le bar, de sorte à barrer le chemin -bien qu'il n'aurait aucun mal à passer si l'envie lui venait réellement - et terminais ma phrase "on ne peut pas rester là devant un p'tit verre à attendre que la chasse débute. Faut savoir prendre des initiatives et sur ce point là, je pourrais avoir besoin de toi et je veux savoir si je peux compter sur toi. Je peux ? "
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Sujet: Re: cause your soul is on fire - julian&declan