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| ça s'explose sur les espoirs. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 9:10 | |
| under the mask. PSEUDO/PRÉNOM ▬ siffle moi. (ou appelle moi Assya, ça marche aussi ) ÂGE ▬ en pleine jeunesse majorée. T'ES ARRIVÉ(E) COMMENT ? ▬ par le couloir Bazzart. ET T'EN PENSES QUOI DU FORUM ? ▬ il est moche à souhait, je suis là justement parce qu'il est naze C'EST QUI TON AVATAR ? ▬ Anna Spekchart et ses yeux bleus qui vous transpercent. CRÉDITS DE CRÉATION ▬ tout vient de Tumblr, ici et là, des tumblr fourre-tout etc. AUTRE CHOSE LOUVETEAU ? ▬ Je vous aime que si vous, vous m'aimez. Je vais du troc d'amour moi. TABITHA ASHRA IVENRY LA VIE C'EST FRÉMIR, ET FRÉMIR A TOUJOURS.
| id card NOM : Ivenry. Fille de personne. Native de nulle part. La fille de l'inconnu. ⊰ PRÉNOMS : Tabitha Ashra. Elle a abandonné le premier depuis bien longtemps et celui qui ose encore l'appelé Tabitha subit ses foudres à coup sûr. ⊰ ÂGE : vingt ans, dans la fleur de l'âge, certains diraient. ⊰ RACE : un monstre, une horreur de bête pleine de poils qui la répugne. ⊰ LIEU&DATE DE NAISSANCE :Née à Cahir un certain huit mai, mais à ses 2 ans, elle était déjà emmenée loin d'ici. En attendant, elle préfère mentir et s'inventer une naissance ailleurs, au gré de ses envies. ⊰ EMPLOI/OCCUPATION : vagabonde de bas étage, douée pour perdre ses emplois encore plus vite qu'elle ne les a acquis.⊰ STATUT MATRIMONIAL : célibataire, quoique, on dirait plutôt solitaire. ⊰ ORIENTATION SEXUELLE : elle touche qu'à ce qui suinte la testostérone. Ne pleurer pas mesdemoiselles, ce n'est pas de sa faute, elle n'a jamais eu l'occasion de découvrir de nouveaux horizons. ⊰ QUALITÉS : fine observatrice, franche, grande débrouillarde, souriante, extravertie tant qu'on ne tente pas de jouer les Sherlock Holmes dans sa vie privée. Il n'y paraît pas toujours, mais elle sait être douce. ⊰ DÉFAUTS : impulsive au possible, facilement irritable, très susceptible, parée d'une rancune inimaginable, un brin sauvage et bien que sociable, toujours légèrement sur la défensive. ⊰ CHOSES À SAVOIR : Elle a un égo surdimensionné et déteste qu'on veuille l'aider parce qu'on a pitié d'elle. Ashra déteste réellement ce qu'elle ait, elle n'a croisé que peu de loup dans son existence (un seul, à dire vrai) mais c'est quelque chose qui la répugne. Elle porte autour du cou le pendentif de sa mère qui représente un croissant de lune. ⊰ GROUPE : SMITHWICK'S, pour ceux qui n'ont rien dans le porte-monnaie. ⊰ |
big bad wolf. ☾ Êtes-vous né(e) à Cahir ? Oui. ❒ Non. ☾ Avez-vous déjà vécu ailleurs ?❒ Non. Oui. J'ai déjà vécu à Athènes (Grèce), Pine Bluff, New-York (Etats-Unis), Lisbonne (Portugal) et Rio Branco (Brésil)☾ Croyez-vous en l'existence de créatures surnaturelles ? Oui. ❒ Non. ☾ Pensez-vous que la Légende de Cahir soit vraie ?❒ Oui. Non. ☾ Connaissez-vous l'existence des loup-garous et de leurs chasseurs ? Oui. ❒ Non. | ☾ Que pensez-vous des loup-garous ?❒ Ils sont des merveilles de la Nature. Ce qu'ils sont est un don magnifique. ❒ Ils sont des créatures du Diable. On doit les éliminer pour la survie de la race humaine pure. ❒ Tant qu'ils ne se mettent pas à tuer des gens, avec ou sans raison, ce sont des gens comme les autres. J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question. ☾ Que pensez-vous des chasseurs ?❒ Ils se battent pour le bien et la sécurité de tous ; ils sont de merveilleux protecteurs. ❒ Ils sont des tueurs qui utilisent la soit-disant cause contre les loup-garous pour assouvir leurs pulsions meurtrières, quoi qu'il en coûte. ❒ Ce sont des personnes qui essayent de maintenir un ordre. Tant qu'ils respectent le Code, ce sont des gens biens. J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question. ☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les chasseurs ?❒ Oui. Qu'en pensez-vous ? Non. ☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les loup-garous ?❒ Oui. Non.
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Dernière édition par T. Ashra Ivenry le Mer 8 Mai - 22:49, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 9:11 | |
| L'écume des souvenirs. Ils s'embrasent dans les étoiles, ses enfants du cosmos. Stratford-upon-Avon, décembre 2012 ☾ Un air mutin suspendu à mes lèvres. Troublante danseuse qui se balade sur les étoiles. Fait des cabrioles sur la voie lactée. J'ai simplement oublié qu'à trop s'approcher des étoiles, on finit par brûler. L'explosion. Je contemple ces photos. Clichés en sépia qui suinte d'une mélancolie telle que si l'on en extirpait toutes les larmes cachées, ça remplirait un océan. Je suis étrangère à cette existence qui est prise. Je sais que cette gosse en robe à froufrou prostrée dans les bras de sa mère, c'est moi. Mais je ne reconnais rien de celle que je suis. Ce n'est qu'un tableau abstrait qui est censé dépeindre un passé dont je n'ai pas souvenir. A l'arrière de chacun des clichés on lit « Murna Ivenry. Tabitha Ivenry. Cahir. 1994. » Je ne sais pas à quel moment on s'est perdu, elle et moi. Je ne sais pas à quel instant j'ai été une autre. A partir de quelles années Tabitha est devenu Ashra. Ni la période durant laquelle j'ai perdu ce que j'avais si longtemps détenu au creux de mes mains : mon avenir, mon passé. Les clefs des souvenirs que je ne connaissais pas. Mais tout retrouvé ainsi, par l'héritage dérangeant du paternel récemment décédé, me mettait étrangement mal à l'aise. J'étais poursuivie par les fantômes d'un passé oublié. Soudainement, l'appartement désinfecté dans lequel j'avais élu domicile clandestinement et où je traînais ma carcasse semblait encore plus oppressant. Le ciel se couvrait d'une grisaille amer, presque mélancolique. Dans ma main, la photo semblait lourde, une enclume dans la paume de la chétive que j'étais. J'étais prête. Prête à cesser de fuir contre des ombres que je ne connaissais pas. Prête a déménager, encore une fois, et à rouler sur la bonne route. Celle de Cahir. burnt by night. copyright empty spaces. Le bitume comme horizon On roule sur les cendres de nos espoirs Route 66, mai 2010 ☾La Harley Davidson pétarade comme une vieille auto des années 60 qui aurait du mal à avancé. Je sais d'avance que les semaines qui vont s'écouler seront sans doute les dernières pour cette bécane mais ça me fend le cœur. Finalement, le bout de métal, c'est tout ce que je possède. Ma maison, mon moteur, le peu de bien que je possède, tout ce trouve sur elle, sur ce siège en cuir déglingué et dans le pauvre sac qu'elle supporte, qui contient, à tout casser, deux short, un t-shirt et un veste, quelques dollars volés et des babioles inutiles. Ma vie se résume à ça. Une longue route sans fin. Un moto à moitié morte et des biens matériels aussi mince qu'on puisse l'imaginer. Les pétarades me font mal à la tête, sur le bord de route se dessine une bicoque un peu déglingué qui porte le nom de « Bar ». Mais les grésillements de l'ampoule témoigne de la vétustés des lieux. La porte grince, comme dans un vieux western et le serveur lance des regards lubriques à sa barmaid à moitié nue. Vive l'Amérique. « Les filles évitent de traîner par ici, vous savez. » La voix est posée, grave. Mon corps fait une rotation pour observer l'inconnu. « Si t'en vois une qui se fait attaquer, tu pourras jouer les héros. » Il rit, marmonne un truc dans son portugais qui semble être sa langue maternelle. « T'es pas d'ici? » Il sourit. « Je rentre chez moi. » Mensonge. « En restant dans un bar? » Il me fixe avec ses yeux de séducteurs latino, un air amusé aux lèvres, il se fout de ma gueule, ouais, il n'y a pas d'autres mots. « Ma caisse est morte. » Mes doigts se baladent sur le verre de whisky. « Tu vas où? » Cette conversation semble improbable. « Rio Branco. » Je jette un œil au serveur qui bave sur sa barmaid. « Brésil? » Il hoche la tête, parce que c'est évident. Parce qu'il aime bien se moquer de la fille débarquée de nulle part qui se pose dans un bar miteux de la route 66. Le whisky descend cul-sec dans mon gosier asséché. « Viens, je t'emmène. » Peut-être qu'il était fou. Que ma vie s'achèvera dans une ruelle brésilienne parce qu'il est en fait un psychopathe. Peu importe, il est trop tard de toute façon. La bécane à redémarré, droit sur les routes brésiliennes. Rio Branco, juillet 2010 ☾Le souffle court. Les pieds qui s'emmêlent. La chute malencontreuse. C'est un cri, au loin, qui me glace le sang, mais fout des frissons jusqu'au plus profond de mon échine. Je voudrais éviter tout ça, je voudrais bien, mais les larmes viennent d'elle-même, comme des appels de détresse que personne ne voit dans la noirceur de cette nuit. On se croirait dans un mauvais remake de film d'horreur. Un de moins. Il ne reste que Luis. Luis et moi. Est-il seulement encore vivant ? Je n'ai même pas la force de me lever et c'est un sourire ironique qui s'étale sur mes lèvres, j'ai conduis Luis jusqu'à Rio Branco et c'est dans une forêt de cette ville miteuse que je vais finir en morceau. Je rêvais d'autre chose. J'imaginais une mort glorieuse, dans la lignée des morts en guerre pour sauver leur nation, quelque chose de grand, d’impressionnant, dont on se souviendrait. Pas entre deux branches pleines de fourmis dans une jungle inconnu. J'ai l'adrénaline qui monte en flèche, qui s'accroche à mes tripes et me fait vomir dans les feuillages. Derrière moi, je sens la présence de l'horreur. Je voudrais bien courir, mais mes jambes ne me mènent nul part. Je cours. Je trébuche. Je me relève. Tombe encore. Abandonne. Une douleur dans le dos, lancinante et horrible. Le sang visqueux qui s'écoule sur moi. Ma cheville qui s'enflamme sous une morsure vicieuse. Un cri perdu dans le silence de la nuit. Le mien. La tête qui tourne. Le cœur qui rate des battements. Le souffle saccadé. C'est la fin. C'est la fin. Coup de feu. Hurlement animal. Bruissement de pas. Visage flou. Noirceur absolu. Silence. Quand mes yeux s'ouvrent, les contours de ma chambre se dessine. Luis au dessus de ma tête, avec son air inquiet et sa petite copine derrière qui me regarde en biais. On aurait pu croire que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. burnt by night. copyright empty spaces. Crier à la lune. A s'imprégner du vide, on réside dans le néant. Rio Branco, 25 août 2010 ☾Mes mains s'agrippent au lavabo de la salle de bain, trop chancelante pour parvenir à tenir seule sur mes jambes flageolantes. Mes visages dans le miroir fissuré me renvoi une image si sale que la bile me remonte dans la gorge avec un goût vicieux de honte mêlée à une haine incompréhensible. Je pourrais me cracher au visage, je pourrais oui, tant le dégoût empoigne mes tripes, devant mes vêtements tâchés de sang, mes mains qui le sont tout autant et l'horreur des souvenirs qui agissent comme un marteau dans mon esprit. La lune du 24 août. La forêt. La douleur. Puis le silence. Le grésillement de chaque parcelle d'humanité qui réside dans ce monde qui se répercute à mon oreille. L'espace d'un instant, je me sens bien, maîtresse d'un monde jusqu'à là indompté. Je ressens tant de choses que mon euphorie est palpable. Puis l'odeur. L'ombre qui se déplace. L'irrésistible envie d'avancer. De courir. De l'attraper. Au jeu du chat et de la souris, je suis le félin qui vous arrache les membres, un à un. Et la course est perdue d'avance. L'inconnu s'étale de tout son long, pleure, cri et implore. Je n'entends rien. Je ne suis plus vraiment moi. Ashra est tapis dans un coin de l'esprit de la bête que je suis. Des griffes et des morsures. Des larmes et du sang. Un regard qui s'éteint. Un coeur qui s'arrête. La lune qui descend. Et la douleur qui reprend. Dans mon esprit, c'est un écho. Le même mot qui revient en boucle, comme un disque rayé : monstre, monstre, monstre … Je suis un monstre, une bête sauvage avide de sang, qui fait du mal et qui s'en délecte sur l'instant pour mieux mourir ensuite. Dans la pièce d'à côté, j'entends le poing de Luis qui frappe à la porte et sa voix inquiète. « Ashra ? Je t'ai pas entendu rentrer cette nuit. Tout va bien? » Les yeux bleus dans le miroir m'observe. Ce sont les mieux, pourtant, je ne me reconnais pas. Qui est cette femme devenue monstre ? L'eau coule et toutes preuves de ma folie disparaisse. Mes vêtements sont changés et je ressemble de nouveau à cette fille d'autrefois. Celle que j'ai laissé derrière moi, la nuit dernière. Je souris. « Oui, bien sûr que tout va bien. » Je mens. Piètre péché désormais. burnt by night. copyright empty spaces.
Dernière édition par T. Ashra Ivenry le Dim 5 Mai - 12:56, édité 13 fois |
| | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 9:11 | |
| Douceur amère. J'ai vu des sourires aussi triste que des larmes. Lisbonne, octobre 2011 ☾ J'ai fui. Par lâcheté ou par honte. Par dégoût ou par haine. Qu'en sais-je ? Mais j'ai fuis. Je suis juste partie un matin, le soleil qui arrose le ciel de couleurs rosées, le silence comme ultime compagnon. Luis endormi sur le canapé, sa copine sur le coin du bras. La porte qui se referme dans un silence désolant et la Harley qui redémarre, en solitaire, avec moi sur son dos et l'avenir incertain au devant. Comme une errante, je n'avance pas, je traîne. Je bâtis un semblant d'existence à Athène, puis je m'enfuis à Pine Bluff, je cours vers New-York, fait un tour au Mexique, oublie volontairement le Brésil, joue les danseuses en Argentine et mange des piments à Cuba. Sans jamais m'arrêter. C'est effrayant, le monde, quand on sait qu'on ne devrait pas en faire partit. Quand on a l'impression étrange que ce qu'on est n'est pas quelque chose de bien et que les regards inquisiteurs qu'on vous lance semblent tous déceler votre secret, quand bien même il n'en serait rien. Qu'importe, en réalité, ce que je suis. C'est quelque chose de mal, c'est tout ce qui me ronge. Je me réfugie chez des bonnes sœurs, elles ont des sourires bienveillants et ne pose pas de questions, elles se contentent d'offrir une couchette inconfortable et les repas silencieux. Ce n'est pas plus mal, sans doute. Je contemple les gens vivre sans jamais participer à cette mascarade. Sauf le jeudi. Le jeudi, ce sont les enfants qui débarquent. Les orphelins, gamins de personnes. Un peu comme moi. Les abandonnés du monde, les délaissés de l'amour. Ceux qui sont mis à l'écart sont, étrangement, toujours ceux qui ont le plus à donner. Paradoxe.« Mademoiselle Ivenry ? Un colis pour vous. » Ca m'a explosé à la gueule. Métaphoriquement parlant. C'était comme si une paire d'yeux se posait sur moi. Parce que quelqu'un, quelque part, savait qu'Ashra Ivenry était ici. Et c'était mal. L'ironie était mesquine, un monstre dans un lieu béni. La gêne mordait mes tripes. Pas d'adresse. Juste un nom sur le colis. Un nom révélateur de la bile qui me montait à la gorge. Eamon Ivenry. Celui qu'on appellerait communément le paternel. J'ai des tremblements dans les membres, convulsions désagréables. Ma honte s'accentue avec les souvenirs que je fuis. Ceux d'une enfance en bordel qu'on disait merveilleuse alors qu'on trimait comme des chiens pendant les escapades folles d'un géniteur qui l'était tout autant. Et tandis que ses souvenirs afflux, comme la piqûre de rappel d'une existence qui me répugne, je prends la seule décision qui me semble logique sur l'instant : je fuis encore. Parce que finalement, je ne sais faire que ça : fuir, fuir encore et toujours. Avec mon colis encore fermé sous le bras, Harley redémarre. Je ne sais pas ou on va, elle et moi. Mais on y va, c'est déjà ça. burnt by night. copyright empty spaces. Saut dans le vide Bécane déglingué, en quête du passé. Paris, novembre 2012 ☾ Du bruit. Du bruit. Du bruit. Dans ma tête, on rejoue la neuvième symphonie de Bethoveen avec le volume à fond. Ambiance tendue dans ce bar puant, avec en plongée, un colis toujours fermé. Je ne l'ai pas touché. Je n'ai même pas défait son emballage. Et alors que je descends mon cinquième verre, je me dis que je suis pathétique. Stupide d'avoir peur d'un colis. Comme s'il pouvait renfermer la boîte de Pandore. Comme si en l'ouvrant j'allais déverser sur le monde les pires maux qu'il puisse exister. Mais je sais aussi qu'à défaut de ne pas réellement être un danger pour l'humanité, ce que renferme ce papier brun peut être un danger pour moi. Ma boîte de Pandore personnelle. « On ouvre les cadeaux, en général. » Remake de la route 66 où j'avais rencontré Luis. De nouveau, c'est pathétique. Sauf que cette voix n'a rien de grave et de charmeur, comme celle qu'il avait. C'est une voix nasillarde qui se rattache à une carrure d'homme d'athlète dégonflé qui possède, à en juger par son air fier, un ego plus grand encore que la taille de l'engin qu'il prétend avoir. « Oh chéri, mêle toi de tes affaires s'il te plaît. » Il esquisse un sourire, celui du type qui ne veut pas partir, qui s'immisce dans mon espace personnel et qui vient en inspirer tout l'air pour me laisser suffoquer dans mon verre de whisky. « et bien .. en vérité, j'ai été interpellé par ton comportement. » « Tu veux faire une étude comportementale sur moi ? Ou tu veux jouer mon psy ? J'ai besoin ni de l'un ni de l'autre. » J'ai beau me montrer désagréable au possible, je sais pertinemment qu'il va rester. Sans doute parce que ça l'amuse de me faire enrager. Puis, parce qu'il sait qu'il a raison aussi. J'ai un comportement bizarre. « Très bien, très bien je m'en vais. » Un sourire vicieux s'étale sur mes lèvres, non mécontente de le voir dégager. Mais c'était sans compter sur son ultime réplique, source de l'emballement de ma rage et de ma connerie étalée sur le comptoir de ce bar sous forme d'un colis stupide. « Mais, si je peux me permettre, après avoir contemplé ce colis pendant près d'une semaine chaque soir dans le même bar, à cette même place, il serait peut-être temps de l'ouvrir. » Et comme Jiminy Cricket, il disparaît. S'éclipse dans la foule et apaise la musique qui se jouait dans mon esprit. Mon égo se fissure et l'inquiétude me ronge. Il a raison, mais je ne suis pas prête. Je l'ouvrirais au prochain arrêt. En attendant, je fuis encore. Stratford-upon-Avon, décembre 2012 ☾ J'ai la bile qui chatouille mon gosier. La Harley s'arrête. Je dégueule. Mes tripes peut-être. Mon désespoir sans doute. Puis je continue ma route. J'aurais pu fuir. J'aurais dû sans doute. Mais pour une raison étrange, je poursuis le chemin. Jusqu'à Cahir. Cahir, fin décembre 2012 ☾ Cahir m'est inconnu. J'ai pourtant l'impression d'y avoir toujours vécu. Je ne sais pas ce que je suis venue chercher ici. Je sais simplement que j'ai besoin d'être là pour l'instant. Peut-être que je tente de me raccrocher au souvenir inexistant de Murna Ivenry. D'une mère qui n'a été qu'un fantôme. Je cours après du vent et je tente d'attraper le vide. La fuite était plus simple. J'ai attaché à mon cou le pendentif que j'ai trouvé dans le fond du colis. J'ai l'impression d'être quelqu'un. Enfin presque. Je bâtis mes espoirs sur les cendres des souvenirs. Peut-être qu'en chemin, je trouverais mon avenir. burnt by night. copyright empty spaces.
Dernière édition par T. Ashra Ivenry le Dim 5 Mai - 22:51, édité 6 fois |
| | | date d'inscription : 16/04/2013 traces de pas : 342
| Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 9:32 | |
| Bienvenue sur BBN Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas, nous sommes là pour ça Btw, je ne connais pas ton avatar, mais elle est très jolie Bref, bonne chance pour ta fiche |
| | | | | | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 9:37 | |
| Bienvenue ici Bon courage pour ta fiche et je connais pas ton avatar non plus, mais elle est mignonne |
| | | | | | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 11:05 | |
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| | | | | | | date d'inscription : 16/04/2013 traces de pas : 427
| Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 11:22 | |
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| | | | | | | date d'inscription : 27/04/2013 traces de pas : 71
| Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 11:41 | |
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| | | | | | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 20:59 | |
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| | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Dim 5 Mai - 22:46 | |
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| | | date d'inscription : 16/04/2013 traces de pas : 342
| Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. Lun 6 Mai - 11:09 | |
| bienvenue burnt by night c'est d'la bombe. Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est vraiment super J'ai adoré du début à la fin. T'as une écriture très fluide, tout semble couler de source XD Alors je te valide avec un grand plaisir . Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici et ton personnage ici pour nous aider Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail et n'oublie surtout pas d'aller te faire recenser. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous burnt by night. copyright empty spaces. |
| | | | | | | | Sujet: Re: ça s'explose sur les espoirs. | |
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| | | | ça s'explose sur les espoirs. | |
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