|
| all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory | |
| Auteur | Message |
---|
date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:16 | |
| under the mask. PSEUDO/PRÉNOM ▬ My name is Amandine et pour mon pseudo, ça change tout le temps (je suis pas du genre fixe) ÂGE ▬ 18 ans depuis loooonnngttteeemmmpppsss T'ES ARRIVÉ(E) COMMENT ? ▬ J'ai suivi le lapin dans mes rêves... je cherchais un forum et en passant de forum en forum je suis tombée ici ET T'EN PENSES QUOI DU FORUM ? ▬ J'aime le design, j'aime l'idée, j'aime les loups, j'aime Romulus et Rémus, j'aime Teen Wolf, j'aime touuttttttt C'EST QUI TON AVATAR ? ▬ Oscar OMG Spendrup CRÉDITS DE CRÉATION ▬ tobeatiger.tumblr & tumblr en général AUTRE CHOSE LOUVETEAU ? ▬ Y a deux norman reedus ici, je fonds Rory M. Rourke I'll never wear your broken crown. I took the road and I fucked it all away
| id card NOM : Rourke, ce dernier étant le nom de famille de ma mère puisqu'elle a du m'élever seule. Il faut dire que je ne suis qu'un bâtard, ainsi ce n'est pas étonnant. ⊰ PRÉNOMS : Rory Maithias. Deux choix de ma mère, mon père biologique n'ayant pas vraiment eu le choix. Cependant, Maithias est son prénom, il s'agissait d'un souvenir de lui que ma mère voulait que je garde, je ne l'ai jamais comprise. ⊰ ÂGE : 21 ans ⊰ RACE : Une bête majestueuse, un loup. ⊰ LIEU&DATE DE NAISSANCE : Kildare, 15 mars 1992 ⊰ EMPLOI/OCCUPATION : Officiellement homme à tout faire. J'arrange les jardins, répare les armoires, change les ampoules de tout. Officieusement un voleur ayant la main. ⊰ STATUT MATRIMONIAL : Célibataire depuis aussi longtemps que je m'en souvienne ⊰ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel ⊰ QUALITÉS : Rusé ~ Charismatique ~ Charmeur ~ Intriguant ~ Beau parleur ~ Intelligent ~ ⊰ DÉFAUTS : Sanguin ~ Fonceur ~ Impatient ~ Bourru ~ Solitaire ⊰ CHOSES À SAVOIR : Porte en permanence de nombreuses breloques, elles proviennent de sa mère et des chasseurs qu'il a tué, c'est un moyen pour lui de se rappeler de tout ~ A l'air loufoque, exubérant, on le prend souvent pour un gitan à cause de sa manière de vivre ~ Possède un tatouage dans le bas du dos représentant une lune déchiré par des griffes ~ A passé sa vie à déménager avec sa mère avant que celle-ci ne meure noyée ~ A une peur phobique de l'eau depuis la mort de sa mère ~ A été placé en maison de redressement ~ Les quelques personnes ayant eu vent de son passé le prennent pour un détraqué ~ S'il est venu à Cahir c'est car son père vivait ici. Il veut comprendre qui était son paternel, où il est né, où il a vécu. Cependant ce dernier semble avoir trouvé la mort dans une chasse et a été banni de la meute de Glengarra avant de devenir l'alpha d'une autre meute, loin de Cahir où il était détesté ~ Adore la pluie ~ Possède une moto ~ Joue avec son collier plein de breloques quand il est nerveux ⊰ GROUPE : killian's ⊰ |
big bad wolf. ☾ Êtes-vous né(e) à Cahir ?❒ Oui. Non. Je suis né(e) à Kildare.☾ Avez-vous déjà vécu ailleurs ?❒ Non. Oui. J'ai déjà vécu dans de nombreuses ville de Dublin à Clara, j'ai traversé le pays.☾ Croyez-vous en l'existence de créatures surnaturelles ? Oui. ❒ Non. ☾ Pensez-vous que la Légende de Cahir soit vraie ? Oui. ❒ Non. ☾ Connaissez-vous l'existence des loup-garous et de leurs chasseurs ? Oui. ❒ Non. | ☾ Que pensez-vous des loup-garous ? Ils sont des merveilles de la Nature. Ce qu'ils sont est un don magnifique. ❒ Ils sont des créatures du Diable. On doit les éliminer pour la survie de la race humaine pure. ❒ Tant qu'ils ne se mettent pas à tuer des gens, avec ou sans raison, ce sont des gens comme les autres. ❒ J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question. ☾ Que pensez-vous des chasseurs ?❒ Ils se battent pour le bien et la sécurité de tous ; ils sont de merveilleux protecteurs. Ils sont des tueurs qui utilisent la soit-disant cause contre les loup-garous pour assouvir leurs pulsions meurtrières, quoi qu'il en coûte. ❒ Ce sont des personnes qui essayent de maintenir un ordre. Tant qu'ils respectent le Code, ce sont des gens biens. ❒ J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question. ☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les chasseurs ? Oui. Les chasseurs n'ont aucune légitimité. Ils disent se battre pour éradiquer les monstres, rendre les rues plus sur, mais ils ne voient pas que ce sont eux les monstres. Eux qui petit à petit tombe dans les ténèbres. ❒ Non. ☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les loup-garous ?❒ Oui. Je suis pour la meute de Galtee. ❒ Non.
|
burnt by night. copyright empty spaces.
Dernière édition par Rory Rourke le Jeu 9 Mai - 10:55, édité 5 fois |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:16 | |
| c'est le récit d'la forêt uesh. Seven devils all around you, seven devils in my house. See they were there when I woke up this morning I'll be dead before the day is done Ma vie n’avait jamais été qu’une fuite continuelle. De ma naissance à ma mort j’étais voué à courir. Ne pas avoir de maison, traverser le pays sans cesse n’était pas le plus épuisant. Se lever au milieu de la nuit la peur au ventre en entendant le craquement d’une branche n’était pas le pire. Le pire c’était de subir cela alors que ça n’était pas ma faute. Enat, ma mère, aurait pu avoir une vie différente, loin de ces nuits sans sommeilles que nous passions souvent dans des lieux délabrés. Loin de la peur qui lui tordait les entrailles à l’idée de me perdre. Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas pourquoi nous fuyions. Je voyais juste les autres enfants aller dans la même école toute leur enfance, avoir des amis, avancer normalement. Ils avaient un foyer, des parents aimant, une maison chaleureuse. Pendant ce temps, moi et ma mère vivions dans des appartements délabrés, des roulottes désertes au bord des villes appartenant à l’un ou l’autre cousin. Plus le temps passait, plus l’épée de Damoclès résidant au dessus de nos têtes semblait être de plus en plus prête à tomber. Je me souviens clairement de cette nuit là, celle où tout a basculé. Enat ne voudrait pas que j’en parle, pas que j’y repense, mais ça fait mal parfois. Les blessures qu’on ne soignent pas s’infecte quoiqu’on fasse et ma plaie semble suinter un pu jaunâtre peu ragoutant. A l’époque, j’avais dix ans, nous venions d’atterrir à Tipperary, ville trop proche de Cahir au gout d’Enat. C’était décidé, nous allions déménager dés le lendemain, s’éloigner de cet épicentre des horreurs de la vie de ma mère. Je m’étais endormi sous les genoux de ma mère, sa main passant délicatement dans mes cheveux décoiffés. Vêtu de ma vieille chemise usée ainsi que d’un pantalon volé le jour même dans un magasin du centre ville, je dormais paisiblement d’un sommeil léger. C’est pourquoi je me réveillais suite au crissement des graviers dans l’allée du motel miteux où nous logions. Frottant mes yeux, je me redressais alors que ma mère était déjà à la fenêtre en train d’observer le manège qui se déroulait en bas. « Ca n’est rien chéri, rendors toi. » M’allongeant à nouveau sur le sommier miteux que nous allions partager pour la nuit, je fermais les yeux un instant. En premier, la fenêtre vola en éclat, me levant d’un bond, je vis ma mère sauter par la fenêtre avant de la suivre. La traque ne s’arrêtait jamais, ça pouvait arriver n’importe où. Lorsque j’avais quatre ans, à Kiltimagh ils furent plus proche qu’ils ne l’avaient jamais été. Par eux, je voulais parler de nos traqueurs. Ces loups provenant de la meute de ma mère qui n’avaient pas apprécié que cette dernière s’accouple avec l’alpha déjà en couple. Ce qu’ils avaient oublié de souligner était que ma mère s’était faite violé par ce même fils d’alpha. Comme toujours, c’est le cœur battant à cent à l’heure que je suivais ma mère qui s’enfonçait dans la forêt. Je ne pensais à rien, je sentais juste la main de ma mère broyer la mienne alors que mes pieds s’enfonçaient dans la terre molle recouverte de feuilles. Derrière nous, ils rattrapaient leur retard alors que nous tentions tant bien que mal d’avancer encore plus loin. Je savais que ma mère aurait du me laisser derrière elle, je n’étais qu’un fardeau pour elle, je l’avais toujours été. Je sentis alors ma main glisser entre les doigts d’Enat, fixant sa chevelure brune volant au vent, j’étais prêt à me laisser attraper, j’en pouvais plus de courir. Il ne me restait plus qu’à m’arrêter et cette chasse allait en être finie. Prêt à subir ce qu’on m’avait préparé, je tournais ma tête vers l’obscurité de la forêt trainant du pied. Sans que je ne comprenne, les bras de ma mère se refermèrent sur moi alors que nous tombions dans le vide. Les yeux grands ouverts, criant à pleins poumons, le choc avec la surface bleu de la rivière me coupa le souffle. Sous l’eau, les yeux grands ouverts, c’est ankylosé que je me laissais tomber vers le fond. D’où j’étais, je pouvais voir un croissant de lune éclairé de sa douce lumière la scène qui se passait à la surface. Dans un dernier sourire, je fermais les yeux prêts à me faire happer par les profondeurs. Cependant, mon souhait ne fut pas exhaussé car une main terriblement chaude attrapa mon poignet me remontant à la surface. Crachant l’air que j’avais avalé, je me retrouvais callé dans les bras d’un parfait inconnu qui sentait la fumée de cigarette. « Touches pas au petit Keane, tu sais bien que c’est le seul enfant mâle de Maithias, il y tient. » Grognant, l’homme qui me tenait s’approcha de la jeune femme qui tendait ses bras en ma direction. « Je t’éleverai comme mon propre fils Rory, même si tu n’es que le bâtard de cette chienne et de mon mari. » Sussura la blonde à mon oreille. Pétrifié, je vis ma mère se débattre dans l’eau en hurlant. « Qu’est-ce qui se passe Enat ? Aurais tu peur que ton fils rencontre son père ..? Il ressemble à Maithias comme s’il s’agissait d’une photo de lui enfant, j’espère qu’il a la même fougue. » « Je vais te faire avaler ta langue Grania. » Dans un sourire malsain, celle qui se nommait Grania caressa ma joue avant de replacer une mèche de mes cheveux : « Tu crois ça Enat ? Si tu en avais la force, tu l’aurais fait il y a bien longtemps, non ? Je vais m’occuper de toi de la pire manière qui soit, je vais prendre ton fils, lui rendre sa place dans la meute avant de lui laisser la tâche de t’achever… On la ramène ! » Pétrifié, je fixais ma mère qui continuait à sa débattre alors que les deux hommes qui étaient en train de la tenir commençaient à la ramener sur la rive. Je pouvais voir dans le regard de ma mère la terreur qu’elle pouvait ressentir à l’idée de me perdre. Pendant ce temps, Grania continuait à me porter, jouant dans mes cheveux comme si j’étais une poupée. Elle me parlait de ma sœur, plus âgée que moi qui avait hâte de me rencontrer. Elle me parlait de mon père qui avait toujours voulu me connaître et qui était impatient de voir arriver le jour de nos rencontres. Et moi j’avais peur. Je pouvais sentir mes entrailles se tordre alors que je voyais les hommes de mains de Grania tenir ma mère comme s’il s’agissait d’un paquet déplaisant à porter. Grognant, je sentis les doigts de la blonde attraper mon menton pour que je la regarde alors qu’elle se mettait à rire : « Plus vite tu l’oublieras mon chéri, mieux ça sera, je te le promets. » Grognant plus fort, je posais ma main sur la joue de Grania la griffant au sang avant qu’elle ne me lâche : « Sale bête ! Je vois qu’il va falloir t’éduquer ! » Souffla t’elle faisant claquer sa langue sur son palet. Ne l’écoutant pas, je me jetais sur un des hommes tenant ma mère, le prenant au dépourvu. « Cours ! » Criais-je à Enat alors que je me mettais à courir en direction de la rivière. Me lançant tête la première dans celle-ci, je me mettais à nager en direction de l’autre rive alors que Grania se lançait à la poursuite de ma mère. Arrivé à mi chemin entre les deux rives, je voyais ma mère me suivre avant d’être happé par le fond. Me retournant, j’hurlais à plein poumon son nom avant de voir apparaître la chevelure blonde et mouillé de Grania. Lorsque ma mère revint à la surface, je m’apprêtais à me mettre à nager en sa direction avant qu’elle ne me supplie de fuir. C’est incapable de bouger, incapable d’agir que je vis la suite de la scène se dérouler devant mes yeux. La tête sous l’eau, ses bras tentant d’attraper les mains qui la maintenaient ainsi, je voyais ma mère se débattre comme elle pouvait alors que Grania me fixait. Petit à petit, la vigueur des bras de ma mère diminua jusqu’à totalement disparaître. Pris par le courant, je me mis à m’éloigner inlassablement de cette scène horrifique. La seule chose que fit Grania après avoir laissé voguer le corps sans vie de ma mère fut de hurler dans la nuit : « [b]On arrive petit Rourke, on arrive.[/color] » Pris par le courant, incapable d’aller contre ce dernier, ça n’est qu’au matin, transi par la peur que je m’échouais sur le bord d’un champ où un fermier me repêcha. burnt by night. copyright empty spaces. c'est le récit d'la forêt uesh. See I've come to burn your kingdom down and no rivers and no lakes, can put the fire out Ma vie avait changé d’orientation. J’avais décidé de ne plus fuir. Je ne pouvais pas vivre dans la peur permanente de voir Grania ou ses sbires apparaître dans mon champ de vision, j’avais trop mal, j’allais trop mal pour pouvoir subir cela en permanence. Je m’étais mis en tête de retrouver cette femme, retrouver la meute de mon père et venger ma mère. Peu importait dans quel coin de l’Irlande on m’envoyait. Peu importait dans quel famille je me retrouvais, je n’y restais jamais longtemps. Mes parents adoptifs finissaient toujours par avoir peur de moi. Peur de ce que je faisais, peur de mon obsession pour tout ce qui touchait à ma mère, peur de ce que je faisais à l’école. Les bagarres, les problèmes avec l’autorité, toutes ces problèmes que j’amenais et que je ne cherchais à régler. Ainsi, comme un produit de mauvaise qualité on me renvoyait toujours à la case départ, me faisant retourner au foyer. Je n’en avais rien à faire tant qu’on me laissait vivre ma vie. Que ça soit à Dublin dans une famille friquée, à Shannon chez des fermiers ou au fin fond de la cambrousse dans un foyer, ça ne changeait rien. Jusqu’au jour où on m’envoya à Kildare. Ma mère m’avait longuement parlé des champs de son enfance, de l’élevage de chevaux de ses parents et de toutes les choses qu’elle avait pu vivre là-bas. Elle m’avait promis qu’un jour on retournerait sur cette terre où j’étais né, mais nous n’en avions pas eu le temps. Habitant dans une petite ferme isolée, c’est sans aucun mal que je l’ai retrouvé. Il suffisait de connaître une des deux familles les plus influentes du coin pour entendre parler de Grania. C’est sans aucun mal que je l’ai retrouvé jusqu’à son boulot, sans aucun mal que je suis rentré dans le magasin de vêtement. Je me souviens clairement l’avoir regardé dans les yeux avant de lui avoir demandé de se rendre dans l’arrière boutique. Une fois installé dans celle-ci, je me souviens avoir laissé tomber mon sac où se trouvait un bidon d’essence avant de m’être installé. Elle croyait que j’étais là pour faire partie de la famille. Ca m’a bien fait rire. J’ai ris encore plus fort lorsque son magasin a pris feu comme s’il s’agissait d’une bâtisse en paille. Je n’avais aucun regret lorsque faisant face à mon reflet interprété par un homme plus âge aux yeux usés je me suis fait arrêté. Placé en maison de redressement alors à peine âgé de quatorze ans, je n’en suis sorti que quatre ans plus tard. Il y avait certes un bidon d’essence sur les lieux du sinistre, mais aucune preuve ne liait ce bidon à moi. Cependant, j’avais avoué être celui qui avait gratté l’allumette. Je n’ai pas cherché à me justifier, mon avocat le fit très bien à ma place. J’ai passé la suite de ma vie entre quatre murs, vivant enfermé dans ma bulle sans me soucier de l’extérieur. Ce n’est qu’à dix huit ans qu’on me laissa sortir avec pour seuls affaires un sac de vêtements usés, les babioles que je possédais et une centaine de dollars. Personne n’était là pour venir me chercher, j’ai du prendre le bus pour la ville la plus proche, obligé de tracer un chemin sans savoir où aller. Tout ce que je savais c’est que je n’étais personne, je n’avais personne et nulle part où aller. C’est pourquoi je me suis mis à errer, cherchant un but à tout ça. Cherchant à comprendre mes origines, à comprendre qui j’étais. J’aurais pu retourner à Kildare, aller voir mes grands-parents, cependant je n’avais pas ma place dans cette ville. Je n’avais ma place nulle part. burnt by night. copyright empty spaces. c'est le récit d'la forêt uesh. Looking up from underneath, fractured moonlight on the sea. Reflections still look the same to me, as before I went under Sans que je ne m’en rende compte, le temps avait continué de s’écouler. Vivant à gauche et à droite j’avais retrouvé mes cousins dans quelques villes isolées. Ces derniers ne se terraient pas, mais aimaient assez bien leur anonymat. C’est auprès de ces derniers que je chassais mon premier chasseur, auprès d’eux que j’en appris plus sur ma condition. Ce que c’était que d’être un loup, ce que ça signifiait, ce que je devais faire. Ils me parlèrent longuement de la fougue de ma mère et me racontèrent tout ce qu’ils savaient, tout ce qu’il y avait à savoir. Ce jusqu’à me parler d’une ville, une ville autre que Kildare où je pourrais trouver qui j’étais réellement, quel était le chainon manquant de ma vie. La ville d’où venait mon père Cahir. Cette ville dont il avait été banni et où ma mère pensait trouver un havre de paix. C’est ainsi que je décidais d’aller voir Cahir, d’aller vivre là bas. J’aurais pu très simplement décidé d’arrêter ma chasse, vivre ma vie en m’installant loin de tous les souvenirs douloureux que j’étais, mais je ne pouvais pas. Quelque chose me poussait moi, l’Omega solitaire qui n’avait nulle part où aller à me rendre à Cahir. Il y avait des meutes là bas, la meute qui avait chassé mon père. Je m’étais tellement persuadé que j’allais là bas pour retrouver les fragments de ma vie qu’on ne m’avait jamais donné, je ne me rendais pas compte à quel point je cherchais simplement une famille. « Je t’ai vu dans la forêt qu’est-ce que… » « De quoi tu parles ? » Soufflais-je en remettant correctement ma chemise avant de passer une main dans mes cheveux légèrement humide. Soufflant, une nappe de fumé blanchâtre s’échappant de mes lèvres, j’attrapais une cigarette dans ma poche avant de me l’allumer sans me soucier de la jeune femme qui était sur mes talons. « C’est pas possible, tu étais… tu… c’était pas humain… » Tirant tranquillement sur ma veste en continuant d’avancer vers la sortie des bois, j’attrapais mon sac coincé dans l’écorce vide d’un arbre mort avant de répondre sans me retourner sur la jeune femme : « Tu sais que l’abus de drogue est pas bon pour la santé ? Surtout pour la santé mentale. » Riant, j’enfilais mon bonnet avant de sortir de mon sac une gourde d’eau. « Je veux savoir ce que tu es… Tu es un loup-garou c’est ça ? » Irrité, je me retournais vers la jeune femme légèrement plus petite que moi. La jaugeant d’un regard, je lui posais comme question : « Qu’est-ce qui te fais penser ça ? Puis, pourquoi est-ce que ça t’intéresse tant ? A ta place, si j’avais vu le grand méchant loup je serais terrifié. » Perturbé, la jeune femme me lança un regard terrifié. « Je…je… Je t’ai vu ! Et puis je suis romancière, j’essaye de comprendre les mystères de la vie. » Riant, je posais ma main sur sa tête ébouriffant ses cheveux ma clope en bouche. « Après le bigfoot, voila qu’on se met à chercher le grand méchant loup. Tu devrais arrêter tout de suite avant de perdre ton temps. » Me retournant, je me remettais tranquillement à marcher sans me soucier de la belle qui me talonnait toujours. Elle était devenue bien silencieuse et son cœur battait la chamade. Je savais bien que je venais de la perturber, je me demandais seulement si ça suffirait à la faire lâcher prise. Son cœur se mit à battre encore plus vite alors qu’elle accélérait le pas pour arriver à ma hauteur : « Co…comment tu t’appelles ? » Souriant, je coinçais ma cigarette entre mon index et mon majeure avant d’exhaler une nappe de fumé. « Je pense pas que ça te seras utile, je pars de cette ville demain. J’ai trop abusé de l’hospitalité de mes cousins. » Son petit carnet de note serré entre ses mains, la belle me fixait dans un mélange de terreur et d’intérêt non dissimulé. Tendant ma main vers elle, j’entendis son cœur rater un battement alors que j’atteignais son carnet. Lui retirant des mains sans aucun mal, je l’ouvrais pour voir des notes manuscrites partant dans toutes les directions possibles. Survolant les mots qu’elle avait griffonné, je tombais sur un croquis plutôt ressemblant de moi. Fronçant les sourcils, je portais ma clope à mes lèvres en soufflant : « Je m’appelle Rory. » La fin de la forêt se dessinait devant nous alors que j’accélérais la cadence. Dans mon dos, cessant d’avancer la belle, surement consciente qu’elle ne pouvait suivre, demanda dans mon dos : « Et tu vas où ? » C’est amusé que je soufflais sans me retourner : « Cahir, la terre des loups il parait. » Persuadé qu’elle ne prendrait pas ça au sérieux, je disparaissais dans la nuit son carnet encore caché entre mes mains. burnt by night. copyright empty spaces.
Dernière édition par Rory Rourke le Jeu 9 Mai - 11:32, édité 6 fois |
| | | date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 260
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:20 | |
| Bienvenue, bienvenueeeeeeeeeee C'est bien Oskar ton avatar? ** je l'aime ce type |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:22 | |
| |
| | | date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 113
| | | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:28 | |
| |
| | | | Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:32 | |
| Oscar ou la perfection au masculin ! Bienvenue |
| | | date d'inscription : 16/04/2013 traces de pas : 342
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 8:56 | |
| Bienvenue sur BBN, si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas Sur ce, bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 9:01 | |
| |
| | | date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 113
| | | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| | | | | | | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| | | | | Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 15:12 | |
| Et encore un beau loup à éliminer pourquoi les beaux sont-ils des loups, HEIN ? On m'explique ? bienvenue |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 15:14 | |
| Parce que les loups sont tous doux, tous gentils, tous canons et que c'est un fait ? Merci |
| | | date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 260
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 16:43 | |
| |
| | | date d'inscription : 07/05/2013 traces de pas : 172
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 16:45 | |
| Bienvenue Par contre, si tu t'approches trop prêt de mon oncle, je vais te mordre |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| | | | | Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 17:25 | |
| Orgasme. Bienvenue parmi nous, beau mâle. |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 17:40 | |
| Qu'est-ce que je dois dire pour la fille sur ton vava ? Je la connais absolument pas, mais elle est genre trop magnifique Merci |
| | | | | | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 17:45 | |
| |
| | | date d'inscription : 16/04/2013 traces de pas : 427
| Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory Jeu 9 Mai - 18:02 | |
| bienvenue burnt by night c'est d'la bombe. Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est trop stylée. J'ai adoré, je suis speechless. J'en profite pour te dire bienvenue . Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici et ton personnage ici pour nous aider Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail et n'oublie surtout pas d'aller te faire recenser. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous burnt by night. copyright empty spaces. |
| | | date d'inscription : 09/05/2013 traces de pas : 50
| | | | | Sujet: Re: all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory | |
| |
| | | | all the prisoners wait for their turn to be dead ❄ rory | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |