declan + I was hung from the tree made of tongues of the weak

date d'inscription : 24/06/2013 traces de pas : 85

under the mask.

PSEUDO/PRÉNOM ▬ mon pseudo sur la toile est habituellement reckless tears, pour mon prénom, vous n'en saurez rien. ÂGE ▬ j'ai respectivement dix-sept ans T'ES ARRIVÉ(E) COMMENT ? ▬ par bazzart, je pense. Ouai, c'est ça, par bazzart. ET T'EN PENSES QUOI DU FORUM ? ▬ honnêtement ? ça faisait longtemps que je cherchais un bon forum basé sur teen wolf et je pense avoir trouvé C'EST QUI TON AVATAR ? ▬ xavier seksy samuel CRÉDITS DE CRÉATION ▬ avatar: voir sur ce dernier et pour les gifs, ils sont de tumblr AUTRE CHOSE LOUVETEAU ? ▬ je ne vous dirais pas que je vous aime, n'y comptez pas. Mais vous m'avez l'air assez orgasmique, ce qui est encore mieux que de l'amour.

DECLAN MARBAN O'GRIFFIN

IT HIDES UNDER THE BED, IN MY BODY, IN MY HEAD

id card

NOM : O'Griffin ⊰ PRÉNOMS : Declan, le prénom de son père et Marban qui signifie petite mort ⊰ ÂGE : vingt-six ans ⊰ RACE : loup-garou, alpha de la meute de Galtee pour être plus précis. ⊰ LIEU&DATE DE NAISSANCE : Declan est née lors du solstice d'hiver, le 23 décembre à Glasgow alors que sa mère accouchée sous x ⊰ EMPLOI/OCCUPATION : pour pouvoir protéger ses arrières Declan a décoché un emploi de médecin urgentiste ⊰ STATUT MATRIMONIAL : célibataire endurci ⊰ ORIENTATION SEXUELLE : bisexuel, le monsieur est tout aussi bien attiré par les hommes que par les femmes. ⊰ QUALITÉS : intense, protecteur, généreux (avec sa meute), intelligent, ponctuel, respectueux (mais pas envers les chasseurs...faut pas pousser), observateur ⊰ DÉFAUTS : impulsif, violent, jaloux, égoïste, égocentrique, manipulateur, rancunier. ⊰ CHOSES À SAVOIR : Declan ne dors pas beaucoup la nuit et lorsqu'il le fait il a de terribles cauchemars où Ombe revient le hanter, lorsqu'il réfléchis il a tendance à passer sa main dans ses cheveux , il se crispe dès que quelqu'un lui touche la nuque et peut devenir très violent suite à cela, il possède toujours un médaillon qu'il avait volé à Camden, il peut rester immobile pendant environ une heure et quarante-deux minutes, il considère sa meute comme sa famille, ses amis, les personnes pour lesquels il continue de se battre, mais ne comptez pas sur lui pour le crier sur tout les toits, il est sortie avec un jeune homme appelé Diego, puis il a découvert qu'il était un chasseur et on ne l'a plus jamais revu, il ne cache pas sa bisexualité, il peut se montrer très pressant lorsqu'il veut quelque chose, gosse il passait sa journée devant sa console, cela fait longtemps qu'il n'a plus rit ⊰ GROUPE : MURPHY'S ⊰

big bad wolf.

☾ Êtes-vous né(e) à Cahir ?
❒ Oui.
✔ Non. Je suis né à Glasgow.

☾ Avez-vous déjà vécu ailleurs ?
✔ Non.
❒ Oui. J'ai déjà vécu à nomdelaville.

☾ Croyez-vous en l'existence de créatures surnaturelles ?
✔ Oui.
❒ Non.

☾ Pensez-vous que la Légende de Cahir soit vraie ?
✔ Oui.
❒ Non.

☾ Connaissez-vous l'existence des loup-garous et de leurs chasseurs ?
✔ Oui.
❒ Non.

PREMIÈRE SUITE :

☾ Que pensez-vous des loup-garous ?
✔ Ils sont des merveilles de la Nature. Ce qu'ils sont est un don magnifique.
❒ Ils sont des créatures du Diable. On doit les éliminer pour la survie de la race humaine pure.
❒ Tant qu'ils ne se mettent pas à tuer des gens, avec ou sans raison, ce sont des gens comme les autres.
❒ J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question.

☾ Que pensez-vous des chasseurs ?
❒ Ils se battent pour le bien et la sécurité de tous ; ils sont de merveilleux protecteurs.
✔ Ils sont des tueurs qui utilisent la soit-disant cause contre les loup-garous pour assouvir leurs pulsions meurtrières, quoi qu'il en coûte.
❒ Ce sont des personnes qui essayent de maintenir un ordre. Tant qu'ils respectent le Code, ce sont des gens biens.
❒ J'attends de mieux les connaître pour me prononcer sur la question.

☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les chasseurs ?
❒ Oui. Qu'en pensez-vous ? écrire ici.
✔ Non.

☾ Êtes-vous au courant de la querelle entre les loup-garous ?
✔ Oui. Je suis pour la meute de Galtee
❒ Non.

burnt by night.

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c'est le récit d'la forêt uesh.

YOU LOSING YOUR MEMORY, NOW.

declan + camden - dix ans
J'attrape sa main, je m'y accroche, j'essaie de le retenir. Il me traîne un peu, refusant de poser les yeux sur moi. C'est vrai, pourquoi le ferait-il ? Nous ne sommes même pas frère, nos sangs ne sont pas les même. Il n'y a que le toit et le couvert qui nous a été commun durant ces cinq années. Mais je continue de tirer sur sa main, de l'empêcher de franchir cette porte. Je ne veux pas le voir partir, je refuse. Il ne peut pas me laisser.
Il se retourne, s'accroupit et sert ma main dans la sienne. "Tu sais que je vais revenir Declan. Lâches moi." je secoue négativement ma tête, je m'en fiche qu'il revienne dans quelques mois, années. Je ne veux pas le voir partir. C'est égoïste, mais à dix ans tu ne sais pas agir autrement que par égoïsme, c'est un fait. Tu veux toujours être heureux, bien dormir, bien t'amuser, bien manger, regarder de bons programmes à la télévisions etc. A dix ans, tout doit tourner autour de toi. "Restes à la maison, s'il te plait." je me mets à sangloter, j'ai l'air pathétique et je m'en fiche. Il ne peut pas me laisser. Puis se produit quelque chose, Camden s'avance et me sert dans ses bras. Ses grands bras d'adultes m'entourent, me réchauffent, ils me font me sentir en sécurité et je me mets à la haïr. Le haïr de vouloir partir faire la guerre. Il préfère aller risquer sa vie, anéantir des familles qu'il ne connaîtra jamais et tuer des gens qu'il ne connait ni d’Ève, ni d’Adam. Je le hais. Je le hais de me laisser là. Mais je pleure, je pleure comme un gosse de dix ans peut pleurer lorsqu'il sent perdre quelque chose d'important dans sa vie. Camden n'a jamais été très démonstratif En fait, il ne l'a jamais été. Au début il me voyait comme un parasite, le fils adoptif qui tend à accaparer l’attention et c'est ce qui c'est passé. A peine arrivé, j'obtenais ce que je voulais, j'avais l'attention que je demandais et Camden se faisait snober, mis de côté. Est-ce que j'avais conscience du malaise que j'installais en mon frère adoptif ? Non. Est-ce que j'aurais changé quelque chose en le sachant ? Sûrement pas. Il me lâche, pose un baiser sur mon front, se lève, ma main se détache de la sienne, et il s'en va. Est-ce qu'il allait me manquer ? Probablement. Pourquoi ? Je ne sais pas.

declan + mr.o'griffin - dix-huit ans
Le bruit de la télévision venait percuter chaque mur qui constituait le salon modeste de cette maison de taille modeste qui contenait une famille modeste sans grande ambition de devenir autre chose que modeste. De la modestie, c'est de ça qu'ils se nourrissaient. Être bon, gentil, généreux, agréable à vivre, ne jamais abuser des bonnes choses, toujours être reconnaissant. Ces dogmes de la famille O'Griffin étaient autant honorable qu'abominablement chiants et débiles. A trop être gentil, on finit toujours par se retrouver le cul entre deux chaises car les deux chaises en auront eu marre de toujours accueillir des fesses gentilles. Mon adoption se faisait ressentir de plus en plus chaque jour. Je ne ressemblais en rien a mes parents adoptifs. Ces derniers étant des personnes a la chevelure rousse et aux habitudes modestes, je me démarquais de ces derniers en affichant un look propre à moi-même, en essayant de m'élever au dessus de leur mode de vie, en fréquentant des gens peu recommandables, en me forgeant mes propres dogmes, ma propre façon de penser et de vivre. Et quoi qu'ils leurs en coûtent, ils ne purent jamais me faire changer.

Un bruit provenant de la cuisine me fit sursauter. Étrange Il n'y a jamais aucune bruit quelconque autre que de la musique douce, du piano ou encore de l’harmonica Quand je vous dis que cette maison est aussi modeste qu'un chewing-gum collé sous un bureau de lycée...Détournant mon attention de mon programme, je me levais et me dirigeais vers la cuisine d'où s'élevait d'autres bruits de verre cassé. C'est en passant le seuil de la porte que je fus pris d'une vision...peu commune. Monsieur O'Griffin se trouvait jeter des assiettes sur le sol tandis que sa gentille petite femme pleurait dans un coin, effarée par l'attitude de son mari et tenant toujours le téléphone en main. Je manifestais ma présence d'un raclement de la gorge suggestif puis d'un très élégant "bordel, mais c'est quoi ton problème papa ?" il releva le visage vers moi. Ses yeux, ils me frappèrent et mon visage narquois disparu bien vite. Ils étaient furieux, brisés. Des larmes coulaient abondamment sur ses joues mal rasés alors que ses mains tremblaient autour de l'assiette qu'il lança en ma direction. Je me baissais juste à temps et évitais la porcelaine qui vint se fracasser contre la porte d'entrée. Il s'approcha de moi, me saisit par le col de mon t-shirt et vociféra un tas d'insulte dont je ne connaissais même pas l'existence, surement un souvenir de son enfance moyen-âgeuse où il avait appris à jurer. Sentant ce sentiment désagréable de peur monter le long de ma colonne vertébrale je me dépêchais de le faire me lâcher avant de me diriger vers ma mère qui recula à mon approche. Mais merde, qu'est-ce qui se passe ? Elle lâcha le téléphone et éclata en sanglot. J'appris le lendemain, en cachant cet oeil au beurre noir sous une petite couche de fond de teint que Camden était mort au front, qu'ils me tenaient pour responsable car sa haine envers moi l'avait conduit à s'enrôler dans l'armée pour ne plus me côtoyer. Je m'interdis de pleurer, pas pour lui, pas pour cet homme qui m'a abandonné, pas pour cet homme qui en mourant m'a fait écoper d'un oeil au beurre noir et d'une soirée anarchique.

declan + docteur gallagher - dix-neuf ans
Ma mère tripotait sans vergogne les petits accessoires pendus le long de la tirette de son sac. Ça faisait un bruit infernal qui était amplifié par le vide totalement de la salle d'attente. Il n'y avait que nous. Moi, elle, et mon appréhension. Si j'étais là, c'est parce que récemment j'avais fait des examens suite à une perte de connaissance et des crises d'agressivité, quelques pertes d'équilibres, j'avais eu du mal à déglutir par moment également. Et c'est ainsi que je me retrouvais dans la salle d'atteinte d'un spécialiste dont j'avais oublié le nom avec une mère qui avait peur de devoir dépenser des centaines d'euros pour le traitement. Car oui, a ce moment là, elle espérait que ce ne soit qu'une petite intoxication alimentaire ou une bosse à la tête qui m'avait fait perdre les pédales l'espace de quelques semaines.
Le docteur arriva dans la salle d'attente, me regarda et nous fit signe d'entrer. Nous nous sommes levés, nous l'avons suivis et je me suis posé sans vergogne sur un de ses sublime siège en cuir. Voilà, moi, c'est ça que je voudrais plus tard, pouvoir posséder ce genre de chose et finir par penser que c'est normal. Le docteur s'assit en face de nous et sembla tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de sortir d'un ton blasé et pâteux "Votre fils est atteint de la maladie de Huntington." et comme ça, sans prévenir, il m'annonça que dans le meilleur des cas je pourrais vivre sainement jusqu'à trente ans. Qu'après mes neurones allaient dégénérés de manière progressive, que j'allais perdre la tête et crever. Je hais les toubibs.

declan + alpha - vingt-deux ans
"Viens ! Allez, dépêches-toi. Si t'es pas capable de grimper plus vite, tu pouvais rester chez toi !" elle me fusilla du regard et un rire m'échappa alors qu'elle ne mit pas plus de deux minutes pour me rejoindre sur cette branche épaisse et où nous avions décidés d'observer la pleine lune. J'avais essayé d'être romantique, elle était la seule à me donner des rêves, des désirs comme me trouver un job intéressant, gagner assez d'argent pour pouvoir lui offrir tout ce qu'elle pourrait vouloir. Je lui tendis la main pour l'aider à bien s'installer et elle dédaigna parfaitement mon offre en me rejoignant, d'un air triomphant. Elle me snoba quelques secondes avant de me sourire de toutes ses dents, faisant apparaître deux fossettes où j'aimais faire courir le bout de mes doigts. Ombe se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes alors que je posais de manière possessive mes mains sur ses hanches. Un gros possessif, c'est ce que j'étais et c'est ce qu'elle aimait. Je n'aurais jamais pensé rencontrer une femme comme elle, au grand jamais. Nous nous étions croisés au détour d'un rayon de jeu vidéo dans la grande surface du coin. Nous nous sommes battus verbalement et à force de persuasion pour être celui qui achètera la dernière boite d'un jeu vidéo. C'est au bout d'une bonne demi-heure qu'elle baissa les bras et s'en alla en râlant. Je la rappelais et lui avait proposé de venir y jouer chez moi, comme ça elle aura au moins pu l'essayer. Elle avait d'abord refusé en me dédaignant, puis l'on s'étaient recroisés au rayon des fruits et légumes et elle avait accepté. Quand je vous dis que la vie est pleine de surprises...
Ombe était au courant de ma maladie, je n'avais pas mis longtemps à lui dire. Je ne voulais pas qu'elle se mette à rêver d'enfants, de grande maison, de vieillir ensemble. Non, je voulais qu'elle sache que si elle voulait rester avec moi, cela allait être dur, que j'allais changer, que je ne serais plus ainsi dans dix ans, que je pourrais devenir quelqu'un de totalement différent, de haineux, d'impossible à vivre, plus impossible qu'au jour présent en tout cas. Elle avait accepté, elle se fichait de demain, elle voulait m'aimer aujourd'hui. Elle me rassurait dans mes terreurs nocturnes en me disant qu'elle se fichait des examens que je devrais passer, qu'elle sera là pour me tenir la main, qu'elle m'empêchera de tomber dans le noir, dans un trou géant où je ne me retrouverais plus. Je doute trouver un jour une fille comme elle. Je l'aime, pour la première fois, j'aime quelqu'un d'autre que moi.

Un bruit nous fit cesser nos activités alors que mon regard vint parcourir l'étendu de feuilles mortes et de branchages au sol. Ombe leva un sourcil et m'interrogea du regard, je lui fis signe que je ne savais pas ce que c'était et allait pour reprendre le contrôle de sa bouche. Elle me stoppa et je me reculais en râlant. D'un geste habile elle descendit de l'arbre et se mit à marcher. "Reviens Ombe, c'est un sanglier ou...je sais pas moi...c'est une bestiole qui a paumé son chemin. Allez, reviens !" "Chut ! Declan, on est dans une forêt, y a pas que des petites bestioles dans le coin. Viens, je suis sûr qu'on va trouver des trucs intéressants." et elle commença à s'enfoncer dans l'obscurité des sapins, pins ou je ne sais quel autre arbre. Je soupirais, levais les yeux au ciel et ma laissait tomber du haut de l'arbre. Je partis à sa recherche. Je commençais à m'inquiéter lorsque je ne la trouva pas. "Ombe, t'es où ?" Quelle idiote de vouloir se promener en pleine forêt ! Je marchais quelques minutes avant d'entendre un hurlement. Bref, terrorisé, bruyant. Je me retournais et placé mes mains de par et d'autre de ma bouche pour faire porter ma voix "OMBE ! OMBE !" puis je me mis à marcher plus vite, toujours plus vite. Je me mis à courir. J'avais peur, peur pour Ombe, peur pour moi aussi, je ne savais pas ce qui l'avait fait hurler comme ça. Puis d'un coup, je trébuchais et m'étalais au sol violemment. Mon regard croisa celui affolé de Ombe, allongée au sol et l'épaule en sang. Un frisson d'effroi me parcouru alors que je m'approchais d'elle à quatre pattes. "merde, merde, merde, qu'est-ce qui t'a fait ça ?" elle pleurait, elle gémissait, elle me regardait les yeux en larme et terrorisés. Et avant même que je ne me rende compte de quoi que ce soit, des crocs s'enfoncèrent dans mon épaule et mon dos. Une douleur, insoutenable. Mon hurlement, mêlé au hurlement du loup s’additionnèrent dans cette forêt lugubre où la seule pensée qui me vint fut "pitié que je crève vite."

declan + alastar - vingt-quatre ans
Mes mains passèrent sur son visage, son cou. Je n'arrivais pas à y croire, j'aurais tout donné pour que cet instant n'existe pas, qu'il n'est même jamais été envisagé par le maître du destin. Le sang glissait sous mes doigts et mes orbites ambres laissaient envisager le combat qui venait d'avoir lieu. Autour de moi, deux corps. De la pure défense. J'avais juré en rejoignant la meute d'Alastar de ne jamais tuer de chasseurs, sauf s'il en va de ma survie. Et ça avait été le cas. Ombe et moi ne faisions que nous promener dans les bois, nous rappelons cette nuit où nous avions été transformés. Nous étions retourné à cet arbre, nous avions grimpés, embrassés puis un bruit nous a à nouveau tiré de notre complicité. J'étais descendu en premier cette fois, faisant briller mes yeux, flairant un quelconque individu. Puis le bruit d'une flèche avait transpercé le silence. Un bruit sourd, je me retourne et boit Ombe dégringoler de la branche pour s'écraser au sol. J'accours vers elle, lui arrache la flèche. Elle ne soigne pas, une autre flèche fuse et vient se réfugier dans son cou. J'ai du mal à respirer, mes ongles laissent place à des griffes courbés d'un jaune pale et je me tourne face aux deux chasseurs sortis de l'obscurité. Un grognement coule le long de ma gorge et vient érafler leurs visages. Je m'avance, une flèche, je l'évite. Je saisis l'un par la nuque et la brise sans ménagement alors que l'autre recule rapidement, laissant tomber son arc. Des amateurs. Ombe c'est faite descendre par des amateurs. Je le rattrape, enfonce mes griffes dans ses épaules avant de lui hurler au visage, un hurlement bestial, douloureux. Ils venaient de tuer la femme que j'aimais. Mes griffes le lacèrent, mes crocs se défoulent et le carmin de son sang vient colorer ma peau. Lorsque je le relâche, il est presque méconnaissable. Je me retourne vers le corps fin, gracieux et mort d'Ombe. Je me traîne jusqu'à elle et me laisse tomber à ses côtés. Je lève mes mains sans oser la toucher, mes doigts tremblant encore. Mon visage se crispe, mon menton tremble et mes yeux me font souffrir alors que j'éclate en sanglot, mes larmes coloraient de rouge tombent sur son corps alors que je pose mon front sur son ventre. Elle ne peut pas me quitter. Pas elle. Je frappe le sol de mes poings, je hurle à la lune, je l'embrasse, encore, encore, comme si cela suffisait à la faire se réveiller.

Lorsque l'Alpha pose les yeux sur le cadavre, il semble désolé, mais sans plus. Je le dévisage, tenant toujours le corps d'Ombe contre moi. "Ils l'ont tués..." Alastar tourne la tête vers les deux cadavres, pose un regard accusateur sur celui dont l'identité pourrait rester inconnu. Je rejoins son regard, il semble m'en vouloir. M'en vouloir de les avoir tuer. "Ils l'ont tués !" lui redis-je de manière plus forte, des sanglots toujours présents dans ma voix. Je laisse tomber mon regard sur le visage blanc et froid d'Ombe, caresse sa joue, ses lèvres et pose mon front sur le sien. "je te le promet, je te vengerais...je te le promet. Ils ne s'en sortiront pas, ils vont payer pour ça." "Tu ne tueras personne Declan." je relève ma tête, les sourcils froncés, la bouche entre-ouverte "Ils ont tués Ombe. Comme ça, sans raison particulière. On ne faisait rien de mal, on a jamais fait de mal à aucun chasseur, à aucun humain ! Pourquoi ont-ils essayaient de nous tuer alors hein ? Parce que pour eux on est que des animaux ! Et Je refuse d'être chassé toute ma vie et de perdre d'autres personnes chers à mon coeur ! Ils vont finir comme Ombe, ils ne me verront pas arriver et je..." "Ca suffit !" je me tais et déglutis, ses orbites rouges me dévisagent et me menacent avec toute leur autorité. "Tu ne toucheras à aucun cheveux d'un quelconque chasseur. Tu m'as bien compris ?" je secoue la tête négativement tout en me relevant. "Non. Je peux pas. Je peux pas les laisser s'en tirer comme ça juste parce que toi et ta petite meutes voulaient juste bien vous entendre avec eux. J'arrête les frais." il me regarder m'éloigner, il ne me retient pas. Il a compris, il a compris que rien ne pourra m'éloigner de cette envie de meurtre. Il a compris que me garder dans sa meute ne lui apporterait que des ennuis, que je ne me détournerais jamais de mon objectifs. Je reverrais Alastar, cela ne faisait aucun doute. Je ne savais juste pas à ce moment là que ce serait d'égal à égal et non plus d'alpha à béta.

declan + alexys - vingt-cinq ans
Le fantôme d'Ombe continuait de ma hanter, même s'il était jour après jour de moins en moins présent. Quitter la meute d'Alastar m'avait changé, la mort d'Ombe m'avait changé, même la disparition de ma maladie suite à la morsure m'avait changé. J'étais différent, plus déterminé, plus fort. Et cela s'accompagnait également du fait qu'après avoir quitté Alastar et ses louveteaux, je m'étais présenté à la meute de Galtee. D'abord hostiles, ils avaient su m'accepter. L'alpha voyant en moi un bon potentiel. Mais il était encore trop gentil, trop prompt à préférer la paix à la guerre. Cette bataille, cette extermination des chasseurs qui brûlait en moi tel un virus funeste. Un béta violent, prompt à tuer n'importe quel chasseur se trouvant sur son chemin, incapable de respecter les règles qu'il ne s'était pas lui-même fixé, c'est comme ça qu'il avait finit par me voir. Et ma jalousie, ma jalousie toujours plus grandissante de sa condition, de son pouvoir, de sa position d'Alpha. Il avait le dernier mot dans la meute, décidait et les autres lui obéissaient. Je voulais ça, j'avais besoin de ça. Avec moi, ils iraient plus loin que ça, plus loin que de se contenter de survivre dans un bois rempli de chasseurs. Un loup ne se terre pas, un loup rode, il chasse, il attaque en meute. La meute, c'est la force. Et si l'Alpha est faible, la meute en pâtit. Alors un soir, mes ont virés de l'ambre au rouge, elles ont pris cette teinte rougeâtre que j'avais tellement voulu. Grâce à deux autres bétas, des loups en colère, ici pour à peu près les même raisons que moi. Alexys et Ciaran. La première était américaine et venait de se faire mordre lorsque mon coup d'état a eu lieu. Elle m'a aidé, ayant un faible pour moi. Je ne lui en veux pas, c'est presque compréhensible. Le second était originaire de cette ville et avait grandit parmi les chasseurs, fils de l'un d'eux. Un soir, lors d'un exercice de formation, il s'est fait mordre et lorsque ses parents ont découverts sa nouvelle nature, ils ont essayés de le tuer. Comment des parents pourraient consentir à tuer leur enfant ? Sous prétexte qu'il devient alors plus évolué qu'eux ? Stupide. C'est grâce à leur haine respective que j'ai réussi à piéger l'Alpha, à lui faire mordre la poussière. J'y ai mis toute la rage que je n'avais jamais pu faire subir à Alastar, à toute ces choses que j'aurais aimé lui faire. La rage fit place au pouvoir, à la sensation de force. Je sentis d'un coup plus de chose, comme si chacun des autres bétas respiraient en moi. Plus fort, plus imposant, j'avais changé. La mort d'Ombe m'avait transformé en une bête monstrueuse, un loup à l'instinct vengeur, un Alpha en quête de viande de chasseur. Est-ce que sa disparition m'a fait souffrir ? Oui. Est-ce que j'aimerais revenir en arrière pour la sauver ? Non.

burnt by night.

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date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 135

Xavier !!!!!!!!!!!!!! lit2

En médecin et Alpha de Galtee , tu vas faire des heureux .
Si tu oses refuser un lien avec moi, je te tue avec un cure dent !
tronçonneuse

Bon courage pour ta fiche.

date d'inscription : 24/06/2013 traces de pas : 85

Pas le cure dent ! Pitié ! Je ferais tout ce que tu voudras -sort la queue entre les jambes-
Plus sérieusement, merci bien, xavier est un petit dieu à lui tout seul, je l'admet ^^ Et ce sera avec plaisir pour le lien

date d'inscription : 21/04/2013 traces de pas : 68

GRAND MAITRE ADORE ! Bienvenue ! mouton 1

date d'inscription : 24/06/2013 traces de pas : 85

Eh bien, j'étais attendu à ce que je vois ^^ Promis, je serais un alpha digne de ce nom Allez, entre loups violents, menteurs et manipulateurs (oui j'ai lu rapidement ta fiche) je pense que Julian et Declan vont très bien s'entendre

date d'inscription : 21/04/2013 traces de pas : 68

amis et bénéfices ? héhé

date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 260

Tcheuh' cet éditeur de messages qui fait des siennes et affiche pas les fiches de présentation comme il faut pfft

Bref! On est déjà presque de la même famille depuis hier soir, nous deux... hein, sale gamin ? red smile

J'attends la fin de ton histoire avec impatience et je te souhaite encoreeee une fois la bienvenue parmi nous... mets pas trop le bordel dans ma forêt Cool

date d'inscription : 13/05/2013 traces de pas : 78

oui oui tu étais attendu! on avait besoin de notre alpha pour botter le cul à ce vieil Alastar mdr

en tous cas, bonne chance pour ta fiche et bienvenue

et bien évidement j'exige un lien (surtout quand on a un avatar aussi orgasmique tombe

)

date d'inscription : 24/06/2013 traces de pas : 85

Merci à vous trois. Je me suis permis de changer la police de l'histoire pour une meilleure lisibilité, ce n'est pas gênant j'espère ? ^^
Alastar, j'espère que mon histoire te plaira ! Ne t'en fais pas Flann, you're alpha is here ! Prêt à botter les fesses de n'importe qui. Un lien ? tu l'auras ! Je veux un lien avec chaque membre de ma meute, c'est un évidence !

Je pense avoir fini ma fiche mesdames et messieurs ^^

date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 260

bienvenue

burnt by night c'est d'la bombe.

Bienvenue sur BURNT BY NIGHT ! Tu es désormais validé(e), parce que je pense que ta fiche est parfaite on voit que t'es motivé pour le rôle et ça fait plaisir, d'autant plus que c'est très bien écrit et j'ai pas pas pu m'empêcher de lâcher un rire à la fin en me disant que ton perso était mégalo, hahaha.. Tu peux désormais aller recenser ton avatar ici et ton personnage ici pour nous aider

Si tu veux créer un scénario, n'hésite surtout pas ! N'oublie pas d'aller demander un logement si tu ne veux pas vivre dans la rue, mais aussi un travail et n'oublie surtout pas d'aller te faire recenser. Si tu le désires, ouvre ton propre sujet pour classer tes relations et tes rps. Maintenant, tu peux te balader partout, et même aller flooder ! Sur ce, bon jeu parmi nous cute