Search and found l Rachelle

date d'inscription : 05/05/2013 traces de pas : 135

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Après les cours , Kerstin se rendit dans les bois de Glengarra non pas pour promener mais pour chercher. Quoi ? me diriez vous , pour chercher la vérité sur sa condition , elle en avait de douloureux aperçus toutes les pleines lunes mais la soif de connaissances de la jeune femme n'était jamais étanchée. Alors elle avait prit l'habitude parfois après les cours, quand elle n'avait pas une tonne de devoirs à rendre pour le lendemain de mener sa petite enquête que ce soit dans les montagnes de Galtee , le territoire exclusif de la meute du même nom ou encore la forêt de Glengarra , propriété d'une autre meute. Elle coupa le moteur de son pick up Navarra à l'entrée de la forêt , prit son sac à dos sur la banquette arrière et descendit du véhicule. La pluie qui était tombée la nuit dernière avait rendue le terrain boueux et Kerstin fut contente d'avoir pensé à mettre des bottes de caoutchouc quand de la boue éclaboussa ses bottes et que ses pieds s'enfoncèrent dans le sol meuble.
- Bon ,quand il faut y aller, faut y aller se dit elle avant de suivre le petit sentier de randonnée.
Le soleil était encore haut dans le ciel quand la jeune femme quitta le sentier pour s'engager plus en profondeur dans le bois qui avait été le théâtre de son attaque avec un loup garou, il y a bientôt un an. En y repensant Kerstin eut des frissons ,dans ses cauchemars elle revoyait encore le loup garou la tirer par la cheville et ses yeux , des énormes yeux rouges qui la regardaient et puis ses crocs qui s'étaient enfoncés dans sa cheville , elle avait été incapable de crier. Elle chassa cette pensée et se remit à marcher dans les bois, à la recherche d'informations qui pourrait la mettre sur la voie quand elle entendit des bruits de pas ...
Elle sortit ses griffes et se prépara à l'attaque quand elle vit sortir des buissons, une femme .

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date d'inscription : 29/06/2013 traces de pas : 84

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Elle aurait dû se rappeler que la forêt n'était pas l'amie des vêtements neufs. C'était un fait. S'habiller correctement pour aller à la pêche aux indices dans l'endroit le plus crotté de toute la ville, cela relevait de l'absurde barbouillé de bravoure, qualité dont Rachelle n'a jamais manqué. On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs comme dirait l'autre. Et pourtant, jusqu'ici, le courage dont elle avait fait preuve ne lui avait permis que de salir ses fringues inutilement. Bon sang, par où devait-elle commencer pour obtenir ne serait ce que l'ombre d'un indice ? Personne ici n'était fichu de lui raconter une malheureuse légende folklorique, histoire qu'elle se fasse une idée des clichés véhiculés sur la bestiole qu'elle tente vainement d'identifier. On aurait dit qu'il n'y avait plus qu'un seul individu censé à Cahir, Kerstin Jones, lycéenne de 19 ans, qui plus est passionnée de cryptozoologie et partage la même opinion que Rachelle sur le surnaturel.
C'était donc avec la jeune Kerstin que notre aventurière avait décidé d'entamer ses recherches dans les bois de Glengarra. A deux, on a deux fois plus de chances de trouver quelque chose, CQFD. Pourtant, trop curieuse pour attendre sa coéquipière, Rachelle s'était rendue sur les lieux une demi-heure à l'avance s'improvisant par la même occasion éclaireur. Travailler dans de mauvaises conditions n'étant pas au programme, elle prit l'initiative de s'écarter du sentier boueux pour s'enfoncer dans les bois, les vrais, ceux dont les arbres couvrent le sol de feuilles et de brindilles, ceux où les meurtres avaient généralement lieu. Mais, rien à craindre en pleine journée, n'est-ce pas ? Elle verrait la chose arriver suffisamment à l'avance pour sauver sa peau, c'est une évidence ... ce n'est un secret pour personne, et surtout pas pour elle, la fascination que notre cryptozoologue éprouve pour le danger causera un jour sa perte. Elle s'avança avec un semblant de prudence, parce qu'il faut savoir que les casse-cou aussi ont des limites, vers l'inconnu. Ses poumons se goinfrant, par instinct, de l'air pur qui dominait les lieux, elle sentait l'adrénaline aiguiser ses sens. Adrénaline qui ne tarda pas à lui servir lorsqu'une racine mal placée lui emprisonna le pied gauche pour le plus grand malheur de son équilibre. Par chance, elle ne fit que trébucher, se rattrapant à un arbre dont l'écorce anormalement tailladée appelait à être remarquée. De ses doigts, elle caressa lentement l'indice qu'elle venait de dégoter : des griffures bien trop grosses pour être celles d'un loup et bien trop précises pour être celles d'un ours. On dirait que la chance me sourit enfin !
Le chemin du retour fut plus ... direct. Rachelle, perdue dans ses pensées, marchait à vive allure en direction du sentier dans le but de trimbaler Kerstin jusqu'à sa prodigieuse découverte. Le tout était de savoir s'il s'agissait là d'un début de piste ou d'un faux espoir de plus. Passant au travers d'un buisson, elle dépoussiéra prestement sa veste pour faire un bond en voyant Kerstin apparaître devant elle « Bon dieu ! Ce que tu m'as fait peur ! » Elle se passa les deux mains sur le visage comme pour effacer toute trace de crainte à l'égard de son apprentie. En fait ... peut être que résister à la bête si elle s'était montrée n'aurait pas été un succès.

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Kerstin rangea aussitôt ses longues griffes quand elle reconnut le docteur Rachelle Endret , qui, semblait il, avait été au bord de la crise cardiaque en voyant la jeune femme apparaître devant elle. La jeune femme sentit que le coeur de sa co-équipière battait à la chamade, un de ses autres dons qu'elle n'avait découvert que récemment. Elle avait eu sa petite idée sur l'utilité de ce don mais elle n'osait pas en parler à sa nouvelle amie, Dieu sait comment elle réagirait, bien qu'elle semblait en avoir eu un petit aperçu à l'instant, et puis ce n'était pas le moment de lui en parlait, d'abord elle avait besoin d'en connaître plus sur sa condition .« Bon dieu ! Ce que tu m'as fait peur ! » lui dit la doctoresse avant de se passer les mains sur le visage.
Kerstin et Rachelle s'étaient rencontrés par un parfait hasard au w h irwin, un jour où la jeune lycéenne avait eu besoin d'un petit remontant tout comme Rachelle qui apparemment venait de débarquer à Cahir et venait tout droit de France, vue son accent .Le courant était tout de suite très bien passé entre les jeunes femmes qui en étaient venues à parler de tout et de rien comme si elles se connaissaient depuis des années. L'étrange métier qu'exerçait Rachelle avait tout de suite fasciné autant qu'intrigué la jeune femme . La cryptozoologie...avant de rencontrer son amie, elle ne savait pas qu'une telle recherche sur les animaux dont l'existence n'a pas été prouvé irréfutable pouvait exister et n'avait aucunes idées en quoi pouvait bien consister ce métier. Crypotozoologue... Kerstin était sûre de ne pas en croiser un tout les jours.
A la vue des vêtements maculés de boue et des feuilles de la doctoresse, elle ne put s'empêcher de se féliciter une fois de plus d'avoir préféré enfiler un vieux sweat à capuche et un vieux jean plutôt que des vêtements neufs , elle sourit et croisa les bras.
"La pêche aux empreintes a été bonne ? ,Oh Attention ! lui lança t-elle avant de venir au secours du docteur, qui, semblait - il, était un peu tête en l'air, allait se prendre le pied dans une branche lui évitant de s'étaler sur le sol mouillés et jonché de feuilles mortes.
"Est ce que vous avez vu quelques choses , d'intéressants ?"

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Comme à son habitude dès lors que la belle prend peur, Rachelle manqua de vomir tout un tas d'insultes au visage de Kerstin pour l'avoir poussé au bord de la crise cardiaque. Mais, par discipline et estime de son interlocutrice, elle se retint, cela aurait été regrettable de tout bousiller pour un malheureux "pétasse". Kerstin était pour l'instant sa seule alliée à Cahir. Même si elle n'avait pas d'expérience, pas d'informations cruciales pour le bon déroulement de l'étude, donc en soit, rien d'exceptionnel, elle permettait tout de même à Rachelle de poursuivre sa petite enquête sans sentir qu'il est inutile d'aller jusqu'au bout parce que personne n'appuyait ses recherches. Dans le coeur de la frenchy, ici, à Cahir, elle était devenue quelque chose comme sa protégée. Et il faut croire que la confiance commençait à s'installer entre les deux femmes puisque Kerstin avait, de son côté, fait le déplacement pour contribuer bénévolement à l'avancée de la cryptozoologie.
« La pêche aux empreintes a été bonne ? Oh Attention ! » Relâchant la pression, Rachelle, fidèle à elle-même, manqua, pour la deuxième fois en moins d'une heure, de se retrouver les quatre fers en l'air et de gaspiller par la même occasion un peu moins de 200 euros de fringues. Une chance en effet qu'elle n'ait pas injurié Kerstin qui, ni une ni deux, se lança à sa rescousse, l'attrapant au vol avec une aisance peu commune chez le commun des mortels. Surprise et interloquée, Rachelle se redressa en vérifiant si, dans un rayon deux mètres autour d'elle, il n'y avait pas d'autre obstacle susceptible d'attenter à la vie des vêtements de la cryptozoologue. Non, rien, ouf, un peu de repos pour ce pauvre petit coeur. « Est-ce que vous avez vu quelque chose d'intéressant ? » Rachelle releva aussitôt le regard sur Kerstin, arborant à l'adresse de son apprentie un sourire avenant. Quand de son incontournable accent elle déclara « En effet, oui. Suis moi, je te prie. » Espérant ne pas avoir à le répéter deux fois, elle tourne aussi le dos à la lycéenne pour reprendre l'itinéraire qu'une minute auparavant elle s'était risquée à emprunter. Quelques instants de marche et, ah ! La fameuse racine ! Elle leva aussitôt le regard et retrouva avec un enthousiasme incommensurable les griffures. Elle ne fit qu'un bond jusqu'à l'arbre, examinant de son oeil expert les traces qui allaient bientôt trahir la bête de Cahir. « Tu vois ces griffures sur l'écorce ? Elles constituent le meilleur indice que j'ai jamais trouvé depuis mon arrivée ici. Trop grosses pour être celles d'un loup, trop belles pour être celle d'un ours, trop profondes pour être celle d'un homme. A ton avis, cela valait-il le détour ? » Sur ces mots, elle tâta du bout de l'index la fissure qu'une des griffes avait dessinée. Du sang séché s'y était incrusté. Un frisson d'horreur et d'excitation parcouru le corps de la jeune femme : elle était sur la bonne piste, celle qui menait à la bête tueuse d'hommes.

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En apercevant Rachelle, Kerstin fut rassurée. Bien qu'il fasse jour, la jeune louve était toujours sur ses gardes car dans ces bois, une mauvaise rencontre pouvait si vite arrivée. La cryptozoologue fit un bon et Kerstin sentit qu'elle lui avait fait peur en sentant le coeur de sa collègue battre la chamade.
Kerstin lui demanda alors si elle avait trouvé des empreintes, avant de se précipiter sur elle et de la retenir par l'aisselle avec une aisance et une rapidité qui la surprenaient encore, pour lui éviter une rencontre avec le sol jonchés de flaques d'eau boueuse et de feuilles en décomposition. La cryptozoologue se releva et regarda autour d'elle et Kerstin comprit clairement qu'elle était à la recherche d'une quelconque branche ou racine qui seraient susceptibles de la faire tomber de nouveau ce qui amusa l'adolescente qui n'avait plus à se soucier de ce problème , avec ces nouveaux sens lupins.
La jeune louve demanda alors à sa co-équipière made in France, avait elle aussitôt remarqué à leur rencontre une semaine plus tôt au pub, si elle avait trouvé quelque chose d'intéressant qui avait mérité son déplacement.
Aussitôt Rachelle regarda Kerstin et sourit avant de lui faire signe de la suivre, la jeune femme ne put s'empêcher de surveiller la moindre les racine et branches qui auraient pu faire tomber la cryptozoologue qui marchait à grandes enjambées devant elle.
Enfin Rachelle stoppa devant un arbre et Kerstin ne mit pas longtemps à voir la découverte de la frenchie. Sur l'écorce d'un vieux chêne se détachait des griffures . C'était pour l'instant le meilleur indice que son amie avait trouvé pour le moment depuis son arrivée à Cahir. Kerstin sentit de l'excitation dans la voix de son interlocutrice qui lui expliqua que les empreintes étaient trop grosses pour être celles d'un loup ou encore d'un ours.
L'adolescente posa sa main dans l'empreinte incrustée de sang séché et pensa que même en dévoilant ses griffes l'empreinte resterait aussi grande, elle n'osa pas essayer devant sa co-équipière mais elle en était certaine.
Kerstin se remit en marche, à la recherche d'empreintes similaires sur d'autre arbres mais la découverte qu'elle fit, aller sans doute intéressée d'avantage la cryptozoologue.
"Venez voir par ici" la héla t-elle.
Sur le sol, elle venait de trouver une empreinte de pattes et dans la terre meuble était fichée sur une longue griffe noire.

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Un avant goût de la gloire qu'elle connaîtrait enfin une fois de retour à Paris, son copieux dossier sous le bras, qu'elle publierait sans hésitation si l'envie lui venait. Un best-seller étiqueté "La traque de la bête de Cahir par Rachelle Endret", faisant ainsi entrer notre cryptozoologue bien-aimée dans l'histoire avec un grand H. Et ce "je vous l'avais bien dit" qu'elle pourrait alors se permettre de radoter aux plus odieux de ses concurrents. Ces remerciements qu'elle témoignerait à tous ceux qui l'ont soutenu, qui ont cru en elle comme en son projet. Tous savent pertinemment qu'elle saurait faire bon usage de cette notoriété, ou, du moins, elle s'en persuaderait. Après tout, pour un rêve d'enfant, ne donnerait-on pas bien plus que sa qualité d'adulte responsable ? C'était ce que murmurait ces précieuses griffures au creux de la crédule oreille de Rachelle : la promesse d'un doux mirage qui jamais non jamais ne basculerait dans le domaine du réel. C'était peut-être pour cela qu'elle affectionnait tant le surnaturel, peut être parce que tous ses rêves, tous ses espoirs et ses ambitions étaient du même ordre que l'incertaine existence des loups-garous ou des vampires. Rachelle fit quelques pas de côté, peignant de ses doigts la mèche rebelle qui venait d'habiller son visage. Son autre paluche vint accompagner ses hanches dans le maintien de cette noble posture, celle de la mélancolie d'indiana jones qui vient de terminer une partie de sa chasse au trésor. Ce n'était pas suffisant. Pas suffisant du tout même pour ne serait ce que toucher du doigt l'opportunité d'affranchir le surnaturel de son irréprochable silence.
« Venez voir par ici ! » Un, deux, quelques battements de cils suffirent pour que notre petit spleen s'éclipse. Rachelle sembla, en retrouvant ses esprits, redécouvrir l'endroit où elle se trouvait avant de rallumer enfin l'interface mémoire de son cerveau pour enfin accourir à l'appel de Kerstin. C'est tout un art que de remettre les pieds sur terre quand on nage en plein délire. Tout en s'empressant d'aller à la rencontre de son "apprentie", la jeune femme plongea une main dans son sac, saisissant avec fermeté le canif qu'elle avait apporté avec elle, au cas où la bête ne déciderait de commettre un autre massacre dont elle et son acolyte seraient les protagonistes.
Kerstin pointait du doigt le sol, semblant être captivée par la marre de boue qui lui faisait obstacle. Fronçant les sourcils pour n'avoir pas bien saisi le but de ce geste, Rachelle s'aventura avec détermination vers sa jeune élève pour, une fois à sa hauteur, apercevoir une empreinte agrémentée d'une couronne de traces de griffes acérées. Rachelle s'accroupit. Pas besoin d'être du métier pour reconnaitre que cette empreinte ressemblait étrangement à celle d'un être humain ayant oublié l'existence du coupe-ongles au cours des cinq dernières années. Un autre petit pas vers un énorme succès. Soudain, quelque chose illumina le minois de notre experte. Plus majestueusement préservée que les griffures sur le tronc, la cryptozoologue coinça, entre son index et son majeur, l'indice suprême. Elle ramena la chose jusque sous ses yeux afin d'admirer plus intimement cette découverte notable. Une longue griffe noire. La satisfaction que Rachelle ressentit à cet instant embellit définitivement sa journée. Regardant alternativement la griffe, l'empreinte et Kerstin, elle diagnostiqua « Je me laisserai bien tenter par l'hypothèse du SDF à la plus déplorable des pédicures de tout Cahir mais, cette griffe, à première vue d'origine animale, désapprouve totalement cette conjecture. » Elle se tourna vers la lycéenne et dans un sourire gratifiant, admit « Beau travail, Kerstin. » Elle revint inspecter le sol quasi-immédiatement. Elle empaqueta la griffe et plâtra l'empreinte avant de l'embarquer à son tour. Rien, non, rien ne devait être laissé au hasard, pas même l'hypothèse du SDF.

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Kerstin s'enfonçait un peu plus dans la forêt quand elle remarqua une empreinte de pas et une longue griffe noire fichée dans la terre meuble .
Elle s'accroupit et observa attentivement sa découverte . Aucun doute n'était possible pour elle , l'empreinte ne pouvait appartenir ni à un humain , ni à un loup , elle était bien trop grande et puis qui aurait un ongle ou une griffe aussi longue , à moins de ne pas connaitre la formidable invention qu'est le coupe ongle ?
"Hé , venez voir par ici !"
Le silence lui répondit et bientôt elle entendit les pas de la cryptozoologue se rapprochaient et faire craquer des feuilles mortes dont était tapissé la forêt malgré ce mois de juillet plutôt clément et la vit sortir des buissons munie d'un canif.
Kerstin n'en fit rien et pointa d'un doigt manucuré sa trouvaille que Rachelle ne remarqua pas tout de suite, à la vue des sourcils froncés , la brune comprit que la cryptozoologue se demandait bien pourquoi elle l'avait amené ici .
L'adolescente soupira prit une petite branche et traça un carré autour de l'empreinte .
- Ici. fit elle .
La trentenaire s'accroupit enfin et son visage s'illumina. Sans dire un mot elle coinça la griffe noire entre son index et son pouce pour l'examiner de plus près.
Après un petit diagnostic lui dit qu'elle serait tenté par l'hypothèse que cet ongle avait appartenu à un SDF à la pédicure la plus affreuse du coin mais à première vue se pourrait être celle d'un animal avant d'admettre que c'était du "bon travail" .
Kerstin lui sourit, heureuse d'avoir pu apporter sa contribution à la cryptozoologue, elle espéra que les recherches de cette dernière pourrait un jour portaient ses fruits .
Rachelle sortit de son sac , un sachet plastique dans lequel elle laissa tomber la griffe avant de revenir inspecter le sol boueux et d'une main experte elle plâtra l'empreinte avant de l'emporter .
Kerstin pensa que c'était peut être un petit pas pour l'homme mais qui sait ? Peut être que sera un grand pas pour la cryptozoologie.

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» Rachelle ♣ Dieu, s'il existe, il exagère.
» vous prendrez bien un verre ? + rachelle
» a room without books is like a body without a soul — ft. rachelle

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