c'est le récit d'la forêt uesh.
SANKA T'ES MORT ? YEAH MAN !
« Sortez vos bouquins et allez à la page 203 » dit mon professeur de français d'un ton sec, je m'exécute donc, un peu comme toute la classe. Tout le monde sait que si quelqu'un ne fait pas ce que notre professeur, Monsieur Browshan, nous dit, ça va mal aller. J'ai jamais vraiment aimé ce professeur, alors que pourtant j'adore le français, j'ai même de très bonnes notes, mais alors lui ... Je peux pas le voir en peinture. Sur mon bulletin il met toujours la même chose 'bavarde trop, devrait mieux se concentrer' il devrait être content que j'ai des bonnes notes déjà, faut pas trop m'en demander non plus. Enfin bref, ma meilleure amie assise à mes côté, prend le bouquin ouvert et le parcourt rapidement.
« Vous ferez les exercices un, deux, trois, quatre, cinq et six. » je soupire, un peu comme toutes les autres personnes de la classe, il nous demande toujours une tonne d'exercices, et comme nous sommes incapables de les finir en une heure, nous sommes donc obligés de les finir chez nous, génial. En plus, c'est tout le temps comme ça, alors bon. Etant donné qu'aujourd'hui, je suis d'une grande flemmardise, je place mon bouquin devant moi, et sors mon téléphone, ouais je jour à Angry Bird quand j'ai pas envie de travailler. Ma meilleure amie se penche alors et regarde ce que je fais, elle me chuchote doucement
« Tu vas te faire choper ... » je soupire en la regardant, elle devrait savoir que depuis le temps que je fais ça, je me suis jamais fais choper, mais elle arrive pas à l'accepter, je suis trop rapide moi, jamais personne verra que je fais ça. Je tourne alors la tête vers elle et la regarde
« Mais non t'inquiètes, je me serais déjà fais choper sinon ! » je repose alors mon regard sur mon écran de téléphone, vérifiant si le professeur de me regarde pas. Mais aucun problème, il corrige des copies. En fait, il nous donne des exercices pour pas qu'on le fasse chier quand il corrige des copies ... Ouais en gros il se débarrasse de nous. Je range enfin mon téléphone, exaspérée par le fait que je n'arrive pas à passer un niveau, impossible. Faudra que je demande à Ian de m'aider, il est fort. Je regarde alors les exercices que me meilleure amie à fait, les deux premiers. Je me serais écouté, j'aurais tout recopier, mais comme je suis une super bonne élève, je vais le faire par moi-même, et puis comme ça, le temps passera plus vite et je pourrais rentrer chez moi plus vite également. Après dix minutes, ça toque à la porte, tout le monde reporte donc son attention sur celle-ci.
« Entrez. » le principal entre dans la classe, et à chaque fois que celui-ci se présente dans une salle, ou alors un surveillant, tout le monde se lève. Ouais, tout le monde se lève, j'ai jamais vraiment compris pourquoi, sûrement pour leur montrer une sorte de respect ... J'en sais rien en fait. Je peux apercevoir le principal, il a l'air bizarre, pas comme d'habitude. Il parcourt alors la classe des yeux avant de s'arrêter sur moi.
« Skyler, tu peux me suivre s'il te plaît ? » je tourne alors la tête vers ma meilleure amie qui me souffle doucement
« Je t'avais dis que t'allais te faire choper ! » je soupire, génial. Je sens alors tous les regards se poser sur moi, ah, je déteste ce genre de situation, t'as tout le monde qui te regarde, c'est super désagréable. Je reporte de nouveau mon attention sur le principal.
« Je prends mes affaires ? » il me fait un signe positif de la tête. Je range donc toutes mes affaires dans mon sac, en faisant attention de ne rien oublier. Je regarde alors ma meilleure amie, qui a l'air aussi surprise que moi. Je prends alors mon manteau ainsi que mon sac et rejoins le principal. Monsieur Browshan me regarde
« Pour demain, tu devras finir les exercices » dit-il en souriant. Ouais ouais je sais, toujours le même refrain, finir les exercices, c'est bon j'ai compris. Je souris alors en faisant 'oui' d'un signe de la tête, je vais le contrarier ou il va péter une crise. Le principal avance donc, et je le suis. Il ne me parle pas, bizarrement, il continu d'avancer la tête baissée. Je fais donc de même.
Une fois arrivés dans son bureau, il m'invite alors à m'asseoir sur la chaise placée devant son bureau, je m'exécute donc. Il s'assoit alors en face de moi. Je peux ressentir une odeur de moi, sûrement du au fait que ses meubles doivent être nouveau. Les murs ainsi que le sol sont en bois, avec tous les meubles au tour assortis à ceux-ci. Je reporte alors mon attention sur le principal.
« Skyler, j'ai reçu un appel il y a une vingtaine de minutes, de la part de l'hôpital. » de la part de l'hôpital ? pourquoi de l'hôpital ? Pourquoi l'hôpital aurait appelé ? nan franchement je vois vraiment pas pourquoi. Je ne réponds donc pas, attendant la suite de sa phrase, histoire de voir ce qu'il va me raconter.
« Tes parents ont eu un accident de voiture, ta soeur était à l'intérieur ... » QUOI ? attends c'est pas possible ! Nan je dois rêver là, c'est ... Non j'y crois pas. Je ... c'est pas possible, je lève alors les yeux vers lui et le regarde
« Je vous en prie, dites moi qu'ils vont bien ... » je sens mes yeux qui s'humidifient, il y a encore un espoir qu'ils soient vivants, il faut que je me raccroche à ça ... Ils sont vivants, ça ne peux pas être autrement.
« Seule ta soeur a survécue. » il baisse la tête, surement de gêne. Je ne peux pas y croire ... mes parents sont morts ? pour de vrai ? je par alors en sanglots, je ne peux me retenir, je ne peux pas y croire ...
« Non ... » c'est impossible ils ne peuvent pas être morts ... Mais Noah elle est vivante mais eux ils sont morts. Je ne peux pas l'imaginer. Je ne peux pas m'empêcher de pleurer, aujourd'hui, mes parents sont morts.
Assise sur une chaise toute simple, parmis je ne sais combien de lycéens vêtue de toque et de chapeaux rouges, Tous semblables avec un même but, obtenir notre dîplome. Je regardais les gens autour de moi, je ne les regardais pas forcément eux mais surtout leurs réactions, leurs tics, leurs manies ... D'un côté c'était rassurant, j'étais sûr et certaine d'avoir mon dîplome étant donné que j'avais d'excellents notes et aucunes difficultés au niveau scolaire. Enfin bref, tout en continuant de regarder les réactions des personnes autour de moi, j'en voyais de très intéressantes. Certains fixaientt le directeur qui était en train de faire son speech sans le lacher une fois des yeux, en plus de le regarder, ils l'écoutaient attentivement, attendant d'entendre leur nom et prénom à chaque mêment, d'autres n'en avait absolument rien à foutre, -veuillez excuser mon langage- c'est à dire qu"ils envoyaient des messages ou discutaient et rigolaient avec leurs voisins d'à côté, d'autres encore montraient qu'ils étaient stressés. Le directeur ayant finit son discours, me sortit de mes pensées, il était temps d'annoncer les noms des dîplomés, et donc de passer sur la fameuse estrade redoutée par pas mal de lycéen. Pour ma part, je n'avais pas préparé de speech ou discourt ... Je me contenterais de sourir à la foule et de dire un petit « Merci ». Au fond, même si j'étais sûr d'avoir mon dîplome, j'étais tout de même angoissée, angoissée à l'idée que je passe à côté. Vous devez vous demander comment on peut passer à côté d'un dîplome si on a de bonnes notes ? Ben tout simplement en ayant un un écart de conduite, en ayant répondu à un professeur, en ayant balancer une insulte pensant que personne n'allait entendre ... Et franchement, il se peut que j'ai eu des rapports sur des écarts de conduite. Oui, ce n'est pas parce que j'ai de bonnes notes que je suis le stéréotype parfait de la fille intello qui s'enferme avec ses bouquins et qui n'a pas de vie sociale, au contraire, je sors énormément, j'aime m'amuser, c'est très rare de me voir à la bibliothèque pour faire autre chose qu'emmerder la bibliothécaire. Enfin bref, malgrè le fait que j'ai de bonnes notes, j'ai énormément de défauts, comme être impulsive ou ... Des fois, il m'arrive même de jurer comme un bourrin, donc bon, je suis loin d'être parfaite, au contraire. Le directeur avait commencé à dire des noms, c'était classé par ordre alphabétique des noms de famille, disons que j'avais le temps. Puis après quelques temps, il était arrivé aux " V " puis aux " W ". Et là, c'est limite si mon coeur s'était arrêté de battre, de plus, le fait que je perde tous mes moyens sous la panique n'arrange pas les choses.
« Mademoiselle Skyler-Castiel Woodburry » un énorme sourire venait de s'afficher sur mes lèvres tandis que le nombre incomptable d'élèves et parents d'élèves m'applaudissait. Je me levais tout en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille droite. J'avançais vers l'estrade, et une fois dessus, le directeur me serra la main droit et me remis mon diplôme dans ma main gauche tout en me soufflant un
« Félicitations. » il affichait un grand sourire, je ne dis ni plus ni moins qu'un
« Merci. » puis je descendis de l'estrade. Un moment qui n'avait vraiment pas duré longtemps mais tellement riche en émotions. Une fois descendue, alors que j'étais en train de reprendre mes esprits, ma tante se précipita vers moi et me pris dans ses bras
« Félicitations ma chérie, nous sommes tellement fières de toi ! » Je la regardais dans les yeux, j'étais aux bords des larmes, des larmes de tristesse et de joie, j'étais tellement heureuse d'avoir mon diplôme, mais j'étais triste de ne pas avoir ma mère et mon père pour partager ce moment merveilleux avec ma tante, mon oncle, ma soeur, et moi.
« Qu'est-ce que tu fou ? » je regarde ma soeur qui me regarde d'un air interrogateur, comme si elle ne savait pas ce que je faisais. Faut pas être un génie pour le deviner, quand tu vois quelqu'un habillée tout en noir, une arme à la main, on devine facilement que cette personne ne va pas faire les courses, surtout si on appartient à une famille de chasseur. Mais évidemment, ma soeur fait l'indifférente, elle n'accepte pas ses origines de chasseuse, elle les rejettent. Je la regarde d'un air : T'ES SÉRIEUSE ? mais elle persiste à vouloir l'entendre
« A ton avis ? J'vais pas arroser les plantes. » elle me regarde en mode 'ahah très drôle ...' oui je sais, j'suis quelqu'un de très sarcastique, ce qui plaît pas vraiment à ma soeur, à mon plus grand déplaisir. Je charge alors mon arme et j'accroche mon arc à mon sac, accrochant quelques flèches à ma ceinture.
« J'aime pas te voir partir en chasse » je baisse la tête en soupirant, je le sais très bien en plus. Je lève les yeux vers elle et m'approche d'elle.
« J'le sais bien ... Mais il faut bien quelqu'un pour protéger les citoyens du mal ! » dis-je d'un ton ironique. Elle sourit doucement et baisse les yeux.
« Quand tu iras chasser à ton tour, tu comprendras pourquoi je fais ça. » je m'approche d'elle et lui caresse doucement al joue.
« Ouais je sais ... » je fais un petit sourire en coin et sors de la chambre, puis de la maison, l'heure de la chasse à sonnée héhé.
burnt by night.
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