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Sujet: Ce qui me vient (ciaran) Sam 11 Mai - 10:36
Alastar and Killian
« Je reviens tout de suite. Bouge, pas !» A peine les derniers mots s'échappèrent de ma bouche, je suis déjà plus là. Je m'échappe de ma chambre avec ce grand sourire aux lèvres. Je réalise qu'il ne peut avoir de vendredi soir réussi avec Ciaran sans orgie de glaces. Je cavale jusqu'au grand escalier. Je saute pour poser mes fesses sur la rambarde et je glisse jusqu'en bas. Mon père déteste quand je fais cela, mais ce soir il n'est pas là. Au travail d’après ses dires, mais là sur ce coup je le crois pas vraiment. Qui bosse à plus de vingt-une heures ? Je suppose qu'il est avec quelqu'un. Non, je ne suis pas le fils intrusif. Il fait ce qu'il veut. Je serais le dernier à le juger. Et, en ce moment, moins il est sur mon dos et mieux c'est. Je sais déjà ce qu'il dirait sur ma façon de me jeter sur le frigidaire à cette heure du soir. En même temps, vous m'avez vu ? Est-ce que j'ai l'air d'avoir des problèmes de poids ? Moi qui est la peau sur les os...rien de vraiment sexy...Comme tout ado, je déteste mon corps. Quand je me regarde chaque matin dans la glace, je me demande si je resterais pas toute ma vie puceau.
Dans la cuisine, je me jette sur l'énorme pot de glace version familiale qui nous donnera des mots de ventre toute la nuit, mais c'est ça qui est bon ! Et, alors, que je referme la porte du frigo, je me surprends à scruter mon reflet un instant. Je remet en place mes cheveux. Je vérifie même mon haleine avec le plat de ma main. Mais, qu'est ce que je fais ? Je secoue ma tête. J'oublie très vite ce petit écart de ma part. Je sors des cuillères et j'ouvre les placards pour en chercher quelques sirops. Je continue de sourire bêtement, tout simplement car Ciaran et là. Dans ma chambre, comme nous avons l'habitude de trainer comme deux garçons de notre âge. Le lycée est tellement ennuyeux. C'est bien de se retrouver, de pouvoir mater un dvd, de jouer à la console et de parler de tout comme de rien. Je l'aime vraiment Ciaran.
Je m'arrête à nouveau dans mes pensées. C'est le terme aimer qui me saisit légèrement. C'est vrai que Ciaran à tout. Il est drôle, intelligent, il me fait tout le temps rire...et moi je le trouve beau. J'ai honte, mais je l'ai déjà regardé discrètement dans les vestiaires. Si vous voyez son torse, j'en suis jaloux...Après, je sais que beaucoup de filles lui tournent autour, je ne sais pas s'il est au courant. Moi, personne ne me traine autour. Je me souviens que le bal de l'année dernière, j'avais terminé sur un banc car personne n'avait voulu m'accompagner. Ciaran, ce soir là, avec été encore super et il était souvent venu me voir pour me remonter le moral. Je suppose que c'est le lot quotidien de tout ado de se trouver laid et repoussant.
Je vais rejoindre Ciaran dans ma chambre et je saute sur mon lit. Je dépose le pot et lui lance une cuillère en sa direction. « Alors, tu me disais quoi, sur O'Malley ? Monsieur Thomson ne l'aime pas trop d'après ce que j'ai compris.» Je plonge ma cuillère à l'intérieur du pot et j'en récupère un énorme morceau que j'avale aussitôt. Glouton ? Morfale ? Oui, c'est tout à fait moi. Je lui souris car Ciaran me donne toujours ces papillons dans le ventre. « Et, avant que j'oublie. Il faudrait que tu me couvres samedi prochain pour mon père. J'aurais besoin qu'il croit que je révise chez toi. Monsieur Thomson veut m'emmener à un expo à 30 kilomètres.» lui demandai-je avec des petits yeux de chat poté.
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Ciarán O. Doherty
I'M A HUNTER
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Sujet: Re: Ce qui me vient (ciaran) Ven 21 Juin - 18:45
Vendredi soir. Tu ne peux pas t'empêcher d'aimer ce moment de la semaine. Ce moment qui te manque tant lorsqu’il est déjà passé. Un vendredi soir. C'est court, ça passe très vite et pourtant, c'est ce que tu préfères le plus. Parce que c'est la fin de la semaine, la fin du lycée et parce que tu passes toujours cette soirée avec Killian. Vous pouvez parler de tout, tous les deux. C'est ce qui est bien, c'est qu'il y a aucun tabou. Vous pouvez parler de filles, de garçons, de rumeurs, de lycée, de musique, de séries. Et aussi, parce que Killian, c'est un des rares amis que tu as. Oh, tu pourrais en avoir des milles et des cents. Mais cela intéresse vraiment quelqu'un ? Et puis, tu lui ressemble, à Killian. Tous les deux vous êtes des étrangers à la popularité. On vous fixe parfois du regard mais on vous oublie très vite. « Je reviens tout de suite. Bouge, pas ! »Tu hoches la tête avec amusement. Il va sûrement chercher à manger. Et tu aimes ça. C'est ce qui est étrange aussi avec ton corps. Tu as beau manger des cochonneries sucrées ou grasses, tu ne prends pas de kilos. Ta sœur te fait même parfois la remarque : tu es trop maigre, tu devrais prendre des kilos, et des muscles seulement. Tu as cette étrange idée qu'un jour, tu seras comme les stars de cinéma, à avoir des pectoraux saillants. Non, définitivement, il faut arrêter de délirer.
Tu contemples al chambre de Killian. Tu l'aimes bien, c'est la chambre de tout adolescent normal. Et même s'il est adopté, Killian est bien traité et éduqué par ce vieux grincheux d'Alastar. Oui, celui-là ne t'a jamais vraiment porté dans son cœur et quelque chose cloche lorsqu'il te regarde avec ce regard méprisant. Tu fais guère attention depuis, le temps qu'il te tolère, c'est le principal. Assis sur son lit, tu entends des bruits de l'escalier. Il débarque. Te lançant une cuillère tout en sautant sur son lit, tu l'attrapes avec une dextérité déconcertante. « Alors, tu me disais quoi, sur O'Malley ? Monsieur Thomson ne l'aime pas trop d'après ce que j'ai compris.» Mr O'Malley. Tu pourrais en dire des choses sur cet homme si impressionnant et sublime. Rien que d'y penser, tu as des papillons dans le ventre. Tu te remémores ces lèvres si parfaites, tu pourrais presque l'embrasser. Mais c'est un professeur et cela te freine. L'écoutant, tu pioches un morceau de glace avec ta cuillère « Et, avant que j'oublie. Il faudrait que tu me couvres samedi prochain pour mon père. J'aurais besoin qu'il croit que je révise chez toi. Monsieur Thomson veut m'emmener à un expo à 30 kilomètres.» Tu détestes les mensonges. Mais c'est Killian. Et comment refuser quelque chose à Killian. C'est pratiquement impossible. Et c'est ton ami d'ailleurs. Et les amis s’entraident, normalement. Cependant, tu décides de mettre les choses au point sur cette histoire d'exposition. « J'aime pas ça, mais ça marche, je te couvrirai, faudra que tu me le rappelles, j'suis un peu tête en l'air en ce moment. » Tu piques le pot de glace à Killian pour en reprendre une bouchée. Parfois, ce genre de grignotage pouvait vraiment rendre addictif. Il t'a demandé pour Mr. O'Malley. O'Malley. Chatain, la trentaine, diablement irrésistible. Mais tellement de défauts. « Mr. O'Malley, c'est le nouveau professeur de littérature. Il est drôle, amusant, séduisant entre nous mais qu'est-ce qu'il peut être hautain ou encore avoir la grosse tête. C'est ce qu'il fait son charme d'ailleurs.» Tu pourrais parler de lui encore et encore mais tu t'interromps. Parce que tu penses aussi à Killian. Il t'invite, il t'offre de la glace et tu ne te vois pas le laisser de côté. Tu te questionnes d'ailleurs sur ce Monsieur ... Comment déjà ? : « Monsieur Thomson, tu m'en parles un peu ? »
Spoiler:
Encore désolé de cet horrible retard !
Killian P. Burns
LOST INHABITANT
date d'inscription : 07/05/2013 traces de pas : 172
Sujet: Re: Ce qui me vient (ciaran) Mar 25 Juin - 20:51
Je saute sur mon lit comme j'ai l'habitude de le faire quand il est là. Je pense que j'ai aucune peur de l'abimer vu les deux poids plumes que nous sommes. Je pense que beaucoup nous déteste comme nous envie. On mange ce qu'on veut sans prendre un kilo. Je l'observe planter sa cuillère, j'en fais de même. La glace m'apporte douceur et fraicheur. Je laisse mes épaules frémirent et mes papilles gustatives gémirent. Ciaran sait à quel point je peux me damner pour ce genre de sucrerie, je pourrais manger cela toute la journée si je le pouvais. Mais, là je deviendrais obèse et pour me sortir de ma chambre il faudra un treuil. Heureusement, j'ai de la marge.
Je remarque immédiatement cette lueur dans son regard quand je prononce le nom de O'Malley. Je connais cette flamme car j'ai la même quand je pense à O'Griffin. Tout en " O" et surtout toute une histoire. Cependant, je ne dis rien car Ciaran est mon ami et qu'il sait que je l'interrogerais jamais. S'il veut parler, je suis là, sinon ce n'est pas grave. Même, si pour ma part, j'aimerais comprendre mes propres sentiments pour ce médecin urgentiste. Je détourne un instant la conversation pour lui demander son aide pour couvrir mes arrières. Il semble accepter. « J'aime pas ça, mais ça marche, je te couvrirai, faudra que tu me le rappelles, j'suis un peu tête en l'air en ce moment. » Je plonge plus profond ma cuillère dans le pot et lui en dépose sur le bout du nez. « Je te confirme, mais c'est ce qui fait ton charme...Mais, pourquoi tu n'aimes pas ça ? »Je demande mais je connais déjà la réponse. Declan a vingt-six ans, on a neuf ans d'écart et je vais à une exposition avec un homme que je connais que depuis quelques semaines. Cela avait tout du début de film d'horreur. Cependant, j'avais de la matière à me mettre sous la dent après son exposé sur O'Malley. « Mr. O'Malley, c'est le nouveau professeur de littérature. Il est drôle, amusant, séduisant entre nous mais qu'est-ce qu'il peut être hautain ou encore avoir la grosse tête. C'est ce qu'il fait son charme d'ailleurs.» Je donnais un coup de coude à mon ami avec un énorme sourire enfantin. Je veux le taquiner plus que l'embêter. « Mais, c'est que tu es amoureux dis moi. Ciaran et Mr O'Malley. Mr O'Malley et Ciaran. » Scandai-je comme une écolière en jupette avant de me calmer et de me mettre à rougir à la simple évocation de son nom. « Monsieur O'Griffin, tu m'en parles un peu ? » Je me met à baisser la tête et à essayer de me cacher devant l'énorme pot de glace. Cependant, les mots viennent facilement, comme une évidence. « Il est médecin urgentiste à l’hôpital. Nous nous sommes rencontrés dans les bois. Je sais que je dois pas m'y aventurer tout seul, mais il m'a aidé car j'avais fait une mauvaise chute. Il a un grand cœur et des magnifiques yeux. Par contre, il y a quelque chose de sombre ou de triste dans son regard...Je sais pas. Cela me donne parfois, juste envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout ira bien... »