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 a room without books is like a body without a soul — ft. rachelle

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F.-P. Harvey O'Malley
F.-P. Harvey O'Malley

I'M A WEREWOLF
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MessageSujet: a room without books is like a body without a soul — ft. rachelle   a room without books is like a body without a soul — ft. rachelle EmptyMar 30 Juil - 20:52

RACHELLE & HARV'
a room without books is like a body without a soul

En été, le lycée n’était jamais vraiment fermé. Il fallait réparer les bêtises des élèves de l’année précédente, préparer l’année suivante, laisser ouvert aux inscriptions et réinscriptions. Quand la ville est aussi petite, ça se fait en face à face ce genre de choses, pas par mail ou courrier. Harvey avait donc profité de l’ouverture des portes pour se faufiler jusqu’à la bibliothèque. Cet endroit était génial quand les étudiants n’y étaient pas – car même quand ils veulent réviser, ils réussissent à être bruyants. Par contre, pendant les vacances scolaires, c’était le paradis. Ce lieu était un paradis. Tellement… silencieux. Sauf quand cette sorcière de secrétaire passe dans les couloirs avec ses talons défoncés par sa démarche autoritaire. Les élèves ne l’aiment pas, et les professeurs non plus, surtout Harvey qui n’est pas très « conventionnel » comme elle le dit si souvent. Ouais, il ne va pas à la messe tous les dimanche, et alors ?

Il avait le nez plongé dans Bukowski. Il n’était pas un grand fan, mais il ne détestait pas non plus. Ses poèmes avaient de l’esprit et ils lui permettaient de faire le vide dans sa tête, de clarifier ses pensées. En ce moment, tout était plutôt sombre à Cahir, et Charles l’aiderait sûrement, d’une certaine façon, à s’y retrouver un peu. Ces mots entraient mais n’en ressortaient pas. Ils résonnaient, se percutaient, le soulageaient parfois. « Tu ne peux battre la mort, // Mais tu peux l’abattre dans la vie // Et le plus souvent tu sauras le faire // Le plus il y aura de lumière. // Ta vie, c’est ta vie. » Harvey s’arrêta de lire un instant. Si Bukowski savait à quel point ses vers étaient réconfortants. Être un loup dans cette ville, c’était sans cesse jouer avec la mort à cause des chasseurs et de tous ces nouveaux problèmes étranges… Mais la clé était là. Il devait se souvenir que plus il réussissait à survivre, alors plus il se rapprochait de la lumière. Cahir n’était finalement pas si sombre… Il y avait ce point lumineux, cette étoile pour les aider.

Il referma l’ouvrage d’un coup sec et s’adossa à sa chaise. On était en milieu d’après-midi, et même s’il avait des petites choses à faire, il ne voulait pas bouger. Ici, il était encore un peu à l’abri, dans un cocon, séparé de tous ces dangers qui rôdent. Depuis les batailles des funérailles, tout était très instable, particulièrement dans le monde du surnaturel. Tout le monde craignait pour sa vie, et le pire dans tout ça, c’est que c’était à juste titre. Des pas résonnèrent alors dans la pièce, des pas qui n’étaient absolument pas ceux de cette vieille peau. Si ça avait été elle, le bruit aurait été beaucoup plus sourd, lourd et grinçant… Un bruit de talon à la hauteur du propriétaire des chaussures selon Harvey ! Mais là, ce n’était pas le cas. C’était un son plus doux et calme, qui pouvait soulager comme inquiéter. Était-ce une personne normale ou une sorte d’attaque ratée par un chasseur débutant ? Toujours sur ses gardes, il attendit. Encore quelques secondes…

Et ses muscles se relâchèrent. Encore elle. Cette fille devait arrêter de venir le voir, elle fouillait là où elle ne devrait pas. Il ne savait pas comment l’empêcher de s’empourprer dans toutes ces histoires de loups et de chasseurs : c’était dan-ge-reux, mais ces mots semblaient l’attirer encore plus. Il soupira et décala les deux ou trois livres présents sur sa table. Elle avait un bon gros vieux livre sous le bras, c’était sûrement pour lui montrer quelque chose. « Bonjour… Rachelle, c’est ça ? » En réalité, il se souvenait parfaitement de son nom. « Un problème avec votre guide touristique, peut-être ? Je n’suis pas sûr que vous en trouviez un d’occasion dans cette bibliothèque » Le vieux livre sous son bras ? Sûrement pas un guide, non. Ça ne pouvait qu’avoir un rapport avec ce qui ne la regardait pas. Pourquoi n’était-elle pas fichue d’être heureuse de vivre normalement ?!


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